Tensions et émotions, ce jeudi 6 septembre, au tribunal correctionnel de Saint-Denis, à l’ouverture du procès du jeune chauffard jugé pour avoir tué deux lycéens à Saint-André en septembre 2017. Suivez le procès dans notre direct ci-dessous.
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De nombreuses personnes ont pris place dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Saint-Denis ce jeudi 6 septembre à 14h. Loïc, un jeune chauffard est jugé pour avoir tué deux jeunes au niveau du lycée Jean Perrin, à Saint-André en septembre 2017.
16h30. Loïc, le jeune conducteur, est condamné à trois ans de prison avec maintien en détention, annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser avant cinq ans. Dylan, son camarade, est condamné à six mois de prison avec sursis.
16h. Les plaidoiries sont terminées. Le délibéré est attendu.
15h50. Maître Georges André Hoarau démarre sa plaidoirie. Il s'adresse aux familles des victimes. "Ne pas parler de la douleur des victimes, c'est la respecter. Il a fait ce qu'il ne fallait pas", explique l'avocat qui parle du "comportement simple et bête de son client". "Mon client a un vice : la vitesse. Il a reconnu les faits, je demande une sanction mesurée", poursuit-il. "Il faut tenir compte de sa jeunesse et du fait qu'il ne soit pas connu de la justice".
15h45. La parole est à la défense. Maître Jacques Hoarau, l'avocat du jeune Dylan prend la parole. Il s'incline "devant la douleur de la famille même si son client n'est pas responsable de l'accident mortel".
15h40. Concernant Loïc, le jeune chauffeur. "La société doit être protéger de ce type de comportement", dit le procureur. Le procureur demande "une peine à la hauteur de la gravité des faits" : six ans de prison et le maintien en détention, avec interdiction de repasser le permis pendant 10 ans.
15h30. Concernant Dylan, le second prévenu, le procureur dénonce un comportement dangereux et demande un an de prison avec sursis. "C'est un hasard s'il n'a tué personne, un avertissement est nécessaire pour éviter une récidive", dit le procureur qui requière une suspension du permis de conduire pendant deux ans et la confiscation du véhicule.
15h15. Début du réquisitoire du procureur : "les mots sont insuffisants face à cette tragédie". "Une jeunesse a été saccagée ce 25 septembre 2017 en raison du comportement irresponsable du prévenu", déclare le procureur. "La peine demandée sera toujours insuffisante car deux vies fauchées ne se compensent pas en mois ou année de prison". "Il n'a pas connu compte des conseils de prudence et des punitions de son père, poursuit le procureur. Il roulait vite et dangereusement, il faisait ronfler le moteur et crisser les pneus pour impressionner. Il avait une bombe entre les mains".
15h. Maître Jean-Jacques Morel, avocat des familles des victimes parle de "tragédie commise pas un inconscient". Il dénonce le comportement du prévenu. "Entre les deux ronds-points, c'était un circuit. A celui qui terminerait le plus vite la boucle", déplore Maître Jean-Jacques Morel.
14h50. Début des plaidoiries des parties civiles.
14h40. Dylan, le deuxième prévenu, s'exprime. Il précédait Loïc au volant d'une autre voiture. Selon un témoin, il faisait la course ce jour-là.
14h35. Selon l’expertise, Loïc roulait à 91km/h au lieu de 50 au moment du drame. "J’ai confondu l’accélérateur avec le frein", explique le jeune chauffeur. "Je regrette, ça me pèse, j’ai la mort de deux jeunes sur la conscience. J’y pense tous les soirs". Loïc est incarcéré depuis les faits. Il était scolarisé en terminale au moment du drame.
14h30. Tensions dans la salle d’audience. Des proches des victimes ont quitté la salle. Le prévenu Loïc s’explique : "je voulais frimer devant les lycéens, j’aime la vitesse. Je pousse la voiture régulièrement". Loïc avait obtenu son permis seulement un mois avant le drame. Juste avant, son père lui avait également confisqué la voiture car Loïc avait roulé à 130km/h avec son petit frère à bord.
14h25. Un camarade de Loïc est également interrogé par le tribunal. Ce second prévenu participait à une "pousse" avec Loïc au moment du drame. Il s’excuse également. Les proches des victimes se font entendre. Le président du tribunal appelle au calme.
14h20. Le prévenu prend la parole. Loïc présente ses excuses aux familles des victimes.
14h15. L’audience commence. Les familles et proches des victimes sont dans la salle. L’émotion est grande. Dès l’énumération des faits, plusieurs personnes pleurent. L’une d’elle sort en hurlant de la salle d’audience. Le président rappelle les faits et souligne le caractère particulièrement dramatique du dossier.
14h. Début du procès. De nombreuses personnes prennent place dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Saint-Denis.
Suivez notre direct ici :
16h30. Loïc, le jeune conducteur, est condamné à trois ans de prison avec maintien en détention, annulation du permis de conduire avec interdiction de le repasser avant cinq ans. Dylan, son camarade, est condamné à six mois de prison avec sursis.
16h. Les plaidoiries sont terminées. Le délibéré est attendu.
15h50. Maître Georges André Hoarau démarre sa plaidoirie. Il s'adresse aux familles des victimes. "Ne pas parler de la douleur des victimes, c'est la respecter. Il a fait ce qu'il ne fallait pas", explique l'avocat qui parle du "comportement simple et bête de son client". "Mon client a un vice : la vitesse. Il a reconnu les faits, je demande une sanction mesurée", poursuit-il. "Il faut tenir compte de sa jeunesse et du fait qu'il ne soit pas connu de la justice".
15h45. La parole est à la défense. Maître Jacques Hoarau, l'avocat du jeune Dylan prend la parole. Il s'incline "devant la douleur de la famille même si son client n'est pas responsable de l'accident mortel".
15h40. Concernant Loïc, le jeune chauffeur. "La société doit être protéger de ce type de comportement", dit le procureur. Le procureur demande "une peine à la hauteur de la gravité des faits" : six ans de prison et le maintien en détention, avec interdiction de repasser le permis pendant 10 ans.
15h30. Concernant Dylan, le second prévenu, le procureur dénonce un comportement dangereux et demande un an de prison avec sursis. "C'est un hasard s'il n'a tué personne, un avertissement est nécessaire pour éviter une récidive", dit le procureur qui requière une suspension du permis de conduire pendant deux ans et la confiscation du véhicule.
15h15. Début du réquisitoire du procureur : "les mots sont insuffisants face à cette tragédie". "Une jeunesse a été saccagée ce 25 septembre 2017 en raison du comportement irresponsable du prévenu", déclare le procureur. "La peine demandée sera toujours insuffisante car deux vies fauchées ne se compensent pas en mois ou année de prison". "Il n'a pas connu compte des conseils de prudence et des punitions de son père, poursuit le procureur. Il roulait vite et dangereusement, il faisait ronfler le moteur et crisser les pneus pour impressionner. Il avait une bombe entre les mains".
15h. Maître Jean-Jacques Morel, avocat des familles des victimes parle de "tragédie commise pas un inconscient". Il dénonce le comportement du prévenu. "Entre les deux ronds-points, c'était un circuit. A celui qui terminerait le plus vite la boucle", déplore Maître Jean-Jacques Morel.
14h50. Début des plaidoiries des parties civiles.
14h40. Dylan, le deuxième prévenu, s'exprime. Il précédait Loïc au volant d'une autre voiture. Selon un témoin, il faisait la course ce jour-là.
14h35. Selon l’expertise, Loïc roulait à 91km/h au lieu de 50 au moment du drame. "J’ai confondu l’accélérateur avec le frein", explique le jeune chauffeur. "Je regrette, ça me pèse, j’ai la mort de deux jeunes sur la conscience. J’y pense tous les soirs". Loïc est incarcéré depuis les faits. Il était scolarisé en terminale au moment du drame.
14h30. Tensions dans la salle d’audience. Des proches des victimes ont quitté la salle. Le prévenu Loïc s’explique : "je voulais frimer devant les lycéens, j’aime la vitesse. Je pousse la voiture régulièrement". Loïc avait obtenu son permis seulement un mois avant le drame. Juste avant, son père lui avait également confisqué la voiture car Loïc avait roulé à 130km/h avec son petit frère à bord.
14h25. Un camarade de Loïc est également interrogé par le tribunal. Ce second prévenu participait à une "pousse" avec Loïc au moment du drame. Il s’excuse également. Les proches des victimes se font entendre. Le président du tribunal appelle au calme.
14h20. Le prévenu prend la parole. Loïc présente ses excuses aux familles des victimes.
14h15. L’audience commence. Les familles et proches des victimes sont dans la salle. L’émotion est grande. Dès l’énumération des faits, plusieurs personnes pleurent. L’une d’elle sort en hurlant de la salle d’audience. Le président rappelle les faits et souligne le caractère particulièrement dramatique du dossier.
14h. Début du procès. De nombreuses personnes prennent place dans la salle d’audience du tribunal correctionnel de Saint-Denis.