Jean-Hugues Ratenon a à son tour interpellé le ministre de la Santé Olivier Véran sur la question des tests PCR obligatoires pour se rendre dans les outre-mer. Le ministre indique à présent qu’il travaille avec son homologue des Outre-mer Sébastien Lecornu pour débloquer la situation.
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Le problème reste pour l’instant irrésolu. Depuis qu’un test PCR négatif de moins de 72 heures est obligatoire pour se rendre dans les Outre-mer, plusieurs centaines de voyageurs se sont retrouvés tour à tour bloqués à l’aéroport en raison de la remise tardive de leurs résultats par les laboratoires.
Interpellé à l’Assemblée nationale par le député dionysien Philippe Naillet la semaine dernière, le ministre de la Santé Olivier Véran avait répondu que les voyageurs se rendant dans les Outre-mer ne pouvaient être prioritaires pour les tests PCR.
Et les députés réunionnais continuent de maintenir la pression. Au tour de Jean-Hugues Ratenon de monter au créneau. Hier soir, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran était auditionné en commission de Lois à l’Assemblée nationale, Jean-Hugues en a profité pour aborder à nouveau la question des délais de ces fameux tests PCR.
"Lors de la séance des questions au gouvernement, mardi dernier, deux de mes collègues vous ont très justement interpellé sur les difficultés de centaines d’ultramarins d’obtenir les résultats dans les délais impartis. Votre réponse n’a pas été à la hauteur !", a-t-il lancé.
Le député a confié être intervenu pour aider une famille bloquée à l'aéroport à Paris. "Nous ne pouvons pas demeurer insensible à la détresse des gens. Beaucoup ont dû annuler leur voyage (...). D’autres ont dû payer deux fois leur billet ou même dormir à l’aéroport. Voilà la réalité. Face à cela avez-vous réfléchi entretemps et trouvé la solution ou bien considérez-vous les outre-mer comme des territoires de seconde zone et ce n’est pas votre priorité ?"
Le ministre de la Santé s’est cette fois-ci montré plus ouvert à la discussion. "C’est un vrai sujet de préoccupation, a-t-il répondu. Je ne veux pas vous donner l’impression, M. Ratenon, de balayer ça en disant qu’ils ne sont pas prioritaires, je me mets à la place de personnes qui doivent se déplacer, aller en territoire ultramarin ou en revenir et qui n’ont pas pu réaliser les tests".
Olivier Véran a assuré travailler avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu "pour trouver une solution administrative et des solutions dérogatoires si on y arrive". Le ministre de la Santé a ajouté réfléchir à d’autres solutions de dépistage innovantes qui pourrait régler ces problèmes de délai. "J’espère pouvoir bouger rapidement sur ce sujet", a-t-il conclu.
Interpellé à l’Assemblée nationale par le député dionysien Philippe Naillet la semaine dernière, le ministre de la Santé Olivier Véran avait répondu que les voyageurs se rendant dans les Outre-mer ne pouvaient être prioritaires pour les tests PCR.
Les députés réunionnais maintiennent la pression
Olivier Véran avait également invité les voyageurs concernés à "anticiper la réalisation de leur prélèvement de l’ordre d’une semaine"... Une réponse jugée "méprisante" par le député Naillet. Le député saint-pierrois David Lorion s’est lui aussi exprimé sur la question hier, proposant ainsi que les laboratoires travaillent en collaboration avec les compagnies aériennes afin que les délais de transmission des résultats des tests soient garantis.Et les députés réunionnais continuent de maintenir la pression. Au tour de Jean-Hugues Ratenon de monter au créneau. Hier soir, alors que le ministre de la Santé Olivier Véran était auditionné en commission de Lois à l’Assemblée nationale, Jean-Hugues en a profité pour aborder à nouveau la question des délais de ces fameux tests PCR.
"Lors de la séance des questions au gouvernement, mardi dernier, deux de mes collègues vous ont très justement interpellé sur les difficultés de centaines d’ultramarins d’obtenir les résultats dans les délais impartis. Votre réponse n’a pas été à la hauteur !", a-t-il lancé.
Le député a confié être intervenu pour aider une famille bloquée à l'aéroport à Paris. "Nous ne pouvons pas demeurer insensible à la détresse des gens. Beaucoup ont dû annuler leur voyage (...). D’autres ont dû payer deux fois leur billet ou même dormir à l’aéroport. Voilà la réalité. Face à cela avez-vous réfléchi entretemps et trouvé la solution ou bien considérez-vous les outre-mer comme des territoires de seconde zone et ce n’est pas votre priorité ?"
La réponse d'Olivier Véran
Le ministre de la Santé s’est cette fois-ci montré plus ouvert à la discussion. "C’est un vrai sujet de préoccupation, a-t-il répondu. Je ne veux pas vous donner l’impression, M. Ratenon, de balayer ça en disant qu’ils ne sont pas prioritaires, je me mets à la place de personnes qui doivent se déplacer, aller en territoire ultramarin ou en revenir et qui n’ont pas pu réaliser les tests".
Olivier Véran a assuré travailler avec le ministre des Outre-mer Sébastien Lecornu "pour trouver une solution administrative et des solutions dérogatoires si on y arrive". Le ministre de la Santé a ajouté réfléchir à d’autres solutions de dépistage innovantes qui pourrait régler ces problèmes de délai. "J’espère pouvoir bouger rapidement sur ce sujet", a-t-il conclu.