Le navigateur Thomas Coville a quitté La Réunion à bord de son trimaran

Le bateau de Thomas Coville repartira à 15h ce 22 décembre

L'équipage du Sodebo Ultim 3 a repris le large cette après-midi. Jeudi dernier, Thomas Coville et son équipage ont débarqué à La Réunion, suite à une avarie mettant fin à leur conquête du Trophée Jules Verne. 

Le Sodebo a quitté le quais du port-est, direction Lorient, en Bretagne. "C'est un parcours de 20 jours, c'est un autre grand voyage", disait Thomas Coville avant de prendre le large. Pas de détour prévu, mais des zones difficiles à passer, notamment vers le cap de Bonne Espèrance. 

 

Le départ de Thomas Coville

 

"En voyant La Réunion et le soleil se lever, c'était une très belle rencontre", racontait Thomas Coville à Réunion La 1ère, jeudi dernier. Afin de marquer ces quelques jours à La Réunion, l'équipage du Sodebo fait un petit clin d'oeil à l'île et aux Réunionnais, en accrochant le drapeau de La Réunion à l'arrière du voilier. 

5 jours de réparation pour le Sodebo   

Dès jeudi dernier, l'équipe technique du Sodebo est arrivée dans l'île. Des réparations ont été effectuées sur le voilier, pour le permettre de reprendre le large. Cette après-midi, l'équipage du Sodebo mettra le cap sur Lorient, en Bretagne. En effet, si les conditions météos leur sont favorables, il leur faudra 20 à 23 jours pour revenir en Bretagne. 

Une avarie de safran 

Juste après avoir passé les Kerguelen, à plus de 30 noeuds, Thomas Coville et son équipage se sont rendu compte d'une avarie du safran tribord. Thomas Coville et son bosco, François Duguet, tentent une première réparation. Mais pour ne pas prendre de risque le navigateur décide d'interrompre sa tentative de record du tour du monde.

Cette histoire fera partie de notre histoire

Thomas Coville

Ecoutez Thomas Coville au micro d'Indranie Petiaye : 

Retour sur l'escale de Thomas Coville à La Réunion

 

L'équipage ne compte pas s'arrêter sur une défaite. "Cette tentative elle est rare, elle est précieuse", nous confiait Thomas Coville avant son départ. "En tant que marin, on n'a la chance de vivre une autre vie, une vie en plus et on revient différent", conclut-il.