Guito Assing est un assidu du cimetière de St-Joseph. A l’approche de la Toussaint, il s’active pour embellir la tombe de la Bienheureuse Scholastique, une femme de St-Joseph qui a vécu au 19e siècle et à qui on attribue de nombreux miracles.
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"Tant que la santé sera avec moi, je prendrais soin de la tombe de Sainte Scholastique". Cette promesse, Guito Assing l’a faite il y a déjà une quinzaine d’années. A l’époque, il décide de reprendre le flambeau laissé par une vieille dame qui se dévouait à la même tâche avant lui. Originaire du quartier du Butor à Saint-Joseph, Guito Assing, 55 ans, est un ancien fossoyeur. Si les cimetières rebutent certains, lui avoue ne pas en avoir peur. Bien au contraire.
Regardez ci-dessous le reportage de Loïs Mussard :
Née à Saint-Joseph en 1812, Scholastique Malet était une laïque éprise de religion. De son vivant, elle était déjà appréciée pour sa bienveillance et son action en direction de ceux qui était dans le besoin. A sa mort en 1862, sa tombe a fait l’objet de nombreuses dévotions. L’Eglise lui a notamment attribué la guérison miraculeuse du Brigadier Souplace, un homme qui souffrait de surdité. Après avoir invoqué la Bienheureuse Scholastique, qu’il avait entendue en rêve, il a retrouvé le sens de l’audition en se rendant sur la tombe de la défunte.
A l’approche de la Toussaint, il dit retrouver des gens venus de toute l’île autour de la tombe, car dans sa grande humilité il déclare : "si la tombe est aussi belle, c’est que beaucoup de monde donne un coup de main pour faire en sorte que les fleurs poussent bien et que chacun trouve du réconfort en venant ici".
Regardez ci-dessous le reportage de Loïs Mussard :
"On va finir par les oublier"
Depuis tout jeune, il a toujours aimé se promener dans les allées. Aller quérir de l’eau pour arroser les tombes. Arracher les mauvaises herbes qui poussent ici et là. "Plus le temps passe, moins les gens rendent hommage aux anciens… Si personne ne prend plus soins d’eux, on va finir par les oublier", dit-il. Lui a décidé de perpétuer la mémoire de ceux qui ont disparu. En particulier, celle de la Bienheureuse Scholastique.Née à Saint-Joseph en 1812, Scholastique Malet était une laïque éprise de religion. De son vivant, elle était déjà appréciée pour sa bienveillance et son action en direction de ceux qui était dans le besoin. A sa mort en 1862, sa tombe a fait l’objet de nombreuses dévotions. L’Eglise lui a notamment attribué la guérison miraculeuse du Brigadier Souplace, un homme qui souffrait de surdité. Après avoir invoqué la Bienheureuse Scholastique, qu’il avait entendue en rêve, il a retrouvé le sens de l’audition en se rendant sur la tombe de la défunte.
Une tombe fleurie de "remerciements
Les remerciements et les témoignages heureux de l’intercession de Scholastique Malet fleurissent aujourd’hui encore avec les nombreux ex-voto présents sur sa tombe dans le cimetière de Saint-Joseph. Une tombe que Guito Assing arrose, nettoie, repeint pour rendre hommage à sa façon. A plusieurs reprises, il dit avoir ressenti la présence de sa bienfaitrice à ses côtés, dans tous les moments difficiles de sa vie.A l’approche de la Toussaint, il dit retrouver des gens venus de toute l’île autour de la tombe, car dans sa grande humilité il déclare : "si la tombe est aussi belle, c’est que beaucoup de monde donne un coup de main pour faire en sorte que les fleurs poussent bien et que chacun trouve du réconfort en venant ici".