Gendarmes et policiers ont interpellé 5 hommes et 3 femmes suspectés d'organiser ou de participer à un vaste de réseau de trafic de drogues dures. L'opération menée par le GIR s'est déroulée lundi à 6 heures du matin, à Saint-Denis, Saint-Gilles, Saint-André et Sainte-Marie.
Cocaïne, shit, ecstasy et médicaments composaient l'essentiel des drogues qu'importaient et écoulaient sur le département depuis deux ans, les trafiquants interpellés, ce lundi 16 avril 2018. 70 policiers et gendarmes ont été mobilisés lors de cette opération coup de poing. À 6 heures, les forces de l'ordre ont fait irruption dans trois logements situés dans trois communes. Saint-Denis, Saint-Paul et Saint-André et ont interpellé un suspect au volant de sa voiture alors qu'il circulait à Sainte-Marie.
96 heures de garde à vue
Les 8 suspects, dont le "cerveau" du réseau, un dénommé Wilson Titus et son épouse, sont en garde à vue dans les locaux de la Sûreté départementale du commissariat Malartic. Il peuvent être entendus pendant 96 heures comme l'autorise la loi concernant les délits commis en bande organisée.
Selon les premières informations concernant ce dossier, les inspecteurs du Groupe d'Intervention Régional travaillaient depuis de longs mois sur ce réseau. Avant de passer à l'action, ils se sont évertués à cerner l'environnement des trafiquants.
Les dealers et les consommateurs seront entendus
Lors de cette opération, coup de poing, les enquêteurs se sont concentrés sur les principaux acteurs, Titus et ses revendeurs. D'autres interpellations sont probables, cependant en procédant à cette première salve d'arrestation, ils viennent de démanteler un réseau qui écouler des drogues dures sur toutes l'île. Les têtes sont tombées, des petits dealers et des consommateurs sont encore dans la nature. Ils seront, pour les principaux, convoqués prochainement par les inspecteurs.
À La Réunion, le GIR est déjà intervenu dans plusieurs dossiers avec succès.
96 heures de garde à vue
Les 8 suspects, dont le "cerveau" du réseau, un dénommé Wilson Titus et son épouse, sont en garde à vue dans les locaux de la Sûreté départementale du commissariat Malartic. Il peuvent être entendus pendant 96 heures comme l'autorise la loi concernant les délits commis en bande organisée.
Selon les premières informations concernant ce dossier, les inspecteurs du Groupe d'Intervention Régional travaillaient depuis de longs mois sur ce réseau. Avant de passer à l'action, ils se sont évertués à cerner l'environnement des trafiquants.
Les dealers et les consommateurs seront entendus
Lors de cette opération, coup de poing, les enquêteurs se sont concentrés sur les principaux acteurs, Titus et ses revendeurs. D'autres interpellations sont probables, cependant en procédant à cette première salve d'arrestation, ils viennent de démanteler un réseau qui écouler des drogues dures sur toutes l'île. Les têtes sont tombées, des petits dealers et des consommateurs sont encore dans la nature. Ils seront, pour les principaux, convoqués prochainement par les inspecteurs.
Le Groupe d'Intervention Régionale
En 2010, le GIR, Groupe d'Intervention Régional est mis en place à La Réunion. Comme dans toutes les régions de France, cette structure est pluridisciplinaire. Elle regroupe en son sein, des inspecteurs de police, d'enquêteurs de la gendarmerie, des douaniers, un inspecteur des impôts voire un agent de l'URSSAF. Ce travail commun, permet de s'appuyer sur les compétences des différents services de l'Etat afin de croiser les informations plus rapidement et démasquer les auteurs de délits, financiers ou criminels.À La Réunion, le GIR est déjà intervenu dans plusieurs dossiers avec succès.