Les transporteurs veulent privilégier le dialogue face aux difficultés du chantier de la Nouvelle Route du Littoral

Les transporteurs ont été reçus au conseil Départemental, ce lundi 7 octobre.
Face aux difficultés du chantier de la NRL, les transporteurs ne bloquent pas les routes et veulent privilégier le dialogue. Ils ont eu rendez-vous, ce lundi 7 octobre, avec le président du Conseil Départemental, Cyrille Melchior. Ils demandent désormais à voir le président de Région, Didier Robert.
Face aux difficultés du chantier de la Nouvelle Route du Littoral, les transporteurs veulent privilégier le dialogue. Ils n’ont pas bloqué les routes, ce lundi 7 octobre. Un peu avant 11 heures, ils ont été reçus par le président du Département, Cyrille Melchior. Ils seront reçus en préfecture mercredi à 8 heures. Le président de la Région, Didier Robert, leur propose une rencontre le lundi 14 octobre.

Si certains représentants des transporteurs sont favorables à une action sur les routes, l’intersyndicale n’a pour l’instant pas lancé d’ultimatum. "Nous avons été écoutés, même si le Département n’est pas le principal concerné car le chantier est sous la responsabilité de la Région", remarque Joël Mongin, président de la FTOI, à la sortie de cette rencontre. La semaine dernière, lors d’une conférence de presse au siège de la Fédération Nationale des Transporteurs Routiers (FNTR), les professionnels menaçaient de "passer à l’action".
 

Inquiétudes et difficultés

Le problème des carrières, l’importation de roches mauriciennes ou encore l’arrêt du chantier prévu par le groupement GTOI sont autant d’inquiétudes et de difficultés que les transporteurs veulent aborder avec les élus locaux et régionaux.

"Nous avons expliqué au président du Département, nos difficultés sur le prélèvement des andains dans les champs agricoles, explique Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. C’est le département qui finance la valorisation des terrains agricoles. Nous leur demandons de nous aider administrativement pour assouplir les délais pour les prélèvements des andains".
 

Un dialogue avec la Région

A la sortie de cette rencontre, l’un des transporteurs salue l’attitude du président du département, Cyrille Melchior. "Il a la volonté de faciliter les choses et un dialogue s’est mis en place, explique-t-il. C’est grâce à lui si nous ne sommes pas dans la rue aujourd’hui. Il a été constructif".

Les transporteurs veulent maintenant rencontrer les autres acteurs. "Nous attendons d’être reçus par le président de Région, la Préfecture, la DEAL, explique Jean-Gaël Rivière, président de la FNTR. Il faut qu’il y ait une table ronde pour trouver ensemble une solution alternative et sortir de la crise".
 

L’impasse

Depuis que les procédures judiciaires se multiplient sur les carrières de l’île, le chantier de la Nouvelle Route du Littoral tourne au ralenti. Le Groupement d’Intérêt Economique prévient que si aucune solution n’est trouvée pour l’approvisionnement en roches massives, le chantier s’arrêtera en mars 2020.

La solution de l’importation de roches mauricienne est fortement critiquée par la FNTR. Les transporteurs souhaitent plutôt s’approvisionner en roches massives dans les champs des agriculteurs réunionnais qui seraient riches d’andains. Selon le président de la FNTR, faire venir des roches de Maurice est "inconcevable car les roches ne manquent pas à La Réunion".