Après 55 jours de confinement pour lutter contre le coronavirus, La Réunion est déconfinée ce lundi 11 mai. Ce déconfinement est progressif. Certains Réunionnais reprennent le travail, d’autres retrouvent la liberté de se déplacer. Reportage.
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La Réunion est déconfinée ce lundi 11 mai. Après 55 jours de confinement pour lutter contre le coronavirus, les Réunionnais retrouvent un peu de liberté.
Ce matin, le trafic est fluide sur l’ensemble de l’île. Nous sommes loin d’un "lundi noir", il n’y a pas d’embouteillage sur les routes. La rentrée scolaire n’aura lieu que le 18 mai, et de nombreux Réunionnais restent encore en télétravail. Le déconfinement se fait progressivement.
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Ce lundi, une image symbolique du déconfinement : celle des passants dans la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis. La vie reprend dans le chef-lieu.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
A quelques mètres de cette boulangerie, des ouvriers du BTP reprennent le travail ce matin. Leur chantier a été à l’arrêt durant deux mois. Sur la plage de Saint-Leu, quelques matinaliers se sont baignés. Les plages sont ouvertes à la baignade et aux activités sportives, mais il est interdit de s'installer sur le sable.
"Il n’y a pas trop de monde ce matin, ça permet aux conducteurs d’être rassurés et à nos clients de respecter les distances de sécurité", remarque Yannick Bonnefond, directeur d’exploitation du réseau Car Jaune. A bord des bus, seules les places "côté fenêtre" sont accessibles, les places "côté couloir" sont interdites.
Regardez le reportage de Réunion La1ère :
Regardez son interview sur Réunion La1ère :
"Nous avons repris avant le déconfinement pour se préparer au mieux à la réouverture et aux gestes barrières", explique Didier Auberval qui a mis à disposition de ses employés du gel hydroalcoolique dans l’atelier. Comme de nombreux chefs d’entreprise, il est inquiet. Son chiffre d’affaire a baissé de 50% par rapport à l’année dernière.
Sur Réunion La1ère ce matin, Ivan Hoarau, le sécrétaire général de la CGTR s'inquiète de cette reprise du travail et "du respect des conditions sanitaires dans les entreprises réunionnaises". Ivan Hoarau redoute aussi "les difficultés économiques et sociales à venir" après 55 jours de confinement. "Je crains que le jour d'après soit un jour de lutte sociale", conclut-il.
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :
Ce déconfinement est un exercice périlleux, entre la nécessité de la reprise économique et la crainte de la reprise épidémique. "Nous sommes sur une ligne de crête", rappelle Camille Goyet, directrice de cabinet du préfet de La Réunion, qui encourage le télétravail.
Ce matin, le trafic est fluide sur l’ensemble de l’île. Nous sommes loin d’un "lundi noir", il n’y a pas d’embouteillage sur les routes. La rentrée scolaire n’aura lieu que le 18 mai, et de nombreux Réunionnais restent encore en télétravail. Le déconfinement se fait progressivement.
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De la vie à Saint-Denis
Ce lundi, une image symbolique du déconfinement : celle des passants dans la rue Maréchal Leclerc à Saint-Denis. La vie reprend dans le chef-lieu. Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le quotidien reprend à Saint-Leu
Dans le centre-ville de Saint-Leu, les Réunionnais reprennent doucement leurs habitudes. "Nous revoyons tous nos travailleurs du matin, nos anciens clients qui étaient en confinement, raconte la propriétaire d’une boulangerie de Saint-Leu. Nous sommes déconfinés, mais le coronavirus est encore là, donc il faut vivre avec et être prudent".A quelques mètres de cette boulangerie, des ouvriers du BTP reprennent le travail ce matin. Leur chantier a été à l’arrêt durant deux mois. Sur la plage de Saint-Leu, quelques matinaliers se sont baignés. Les plages sont ouvertes à la baignade et aux activités sportives, mais il est interdit de s'installer sur le sable.
Le masque obligatoire dans les bus de Saint-Pierre
A Saint-Pierre, il y avait peu de passagers dans les bus. Le port du masque est désormais obligatoire dans les transports en commun à compter de ce lundi 11 mai. Masque sur le visage, Sabrina est assise sur un siège sans personne à côté d'elle. "Je vais travailler, j’ai pris le bus de bonne heure pour avoir peu de monde et respecter la distanciation", raconte Sabrina qui a acheté son ticket via internet avant de monter dans le bus."Il n’y a pas trop de monde ce matin, ça permet aux conducteurs d’être rassurés et à nos clients de respecter les distances de sécurité", remarque Yannick Bonnefond, directeur d’exploitation du réseau Car Jaune. A bord des bus, seules les places "côté fenêtre" sont accessibles, les places "côté couloir" sont interdites.
Regardez le reportage de Réunion La1ère :
"Un déconfinement progressif"
Selon un sondage IPSOS pour Réunion La 1ère, 40 % des Réunionnais sont anxieux à l’idée de ce déconfinement. "Ce déconfinement progressif doit être un retour à la confiance", explique ce matin sur Réunion La1ère, Camille Goyet, directrice de cabinet du préfet de La Réunion.Pour retrouver une forme de liberté et éviter toute reprise épidémique, il faut de la responsabilité de la part de tous. Il faut respecter les gestes barrières et la distanciation sociale.
Regardez son interview sur Réunion La1ère :
Télétravail ou gestes barrières en entreprises
Ce lundi matin, de nombreuses entreprises réunionnaises reprennent leur activité dans des conditions économiques difficiles. A Saint-Louis, Didier Auberval est le chef de la société BMSA, une usine d'aluminium. Après près de deux mois de chômage partiel, ses employés ont repris le travail il y a deux semaines."Nous avons repris avant le déconfinement pour se préparer au mieux à la réouverture et aux gestes barrières", explique Didier Auberval qui a mis à disposition de ses employés du gel hydroalcoolique dans l’atelier. Comme de nombreux chefs d’entreprise, il est inquiet. Son chiffre d’affaire a baissé de 50% par rapport à l’année dernière.
Sur Réunion La1ère ce matin, Ivan Hoarau, le sécrétaire général de la CGTR s'inquiète de cette reprise du travail et "du respect des conditions sanitaires dans les entreprises réunionnaises". Ivan Hoarau redoute aussi "les difficultés économiques et sociales à venir" après 55 jours de confinement. "Je crains que le jour d'après soit un jour de lutte sociale", conclut-il.
Regardez son interview sur Réunion La 1ère :
Ce déconfinement est un exercice périlleux, entre la nécessité de la reprise économique et la crainte de la reprise épidémique. "Nous sommes sur une ligne de crête", rappelle Camille Goyet, directrice de cabinet du préfet de La Réunion, qui encourage le télétravail.