Aux alentours de 6h02 une secousse a été ressentie, magnitude 2,1 selon les sismomètres de l'OVPF. Le séisme a été localisé à 10 km sous le niveau de la mer dans le secteur de la roche Ecrite, à 7 km au sud-ouest de Sainte-Clotilde. Ce séisme a été suivi d'un deuxième à Mafate
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La terre a tremblé dans le Nord de l'île. La secousse a été ressentie à 6h02 ce matin. Des habitants de la Bretagne et de Bois-de-Nèfles à Saint-Denis nous ont signalé avoir été réveillés par un gros "boum" et ont senti leur maison "bouger".
Bulletin de l'observatoire volcanologique de la Plaine des Cafres:
Le séisme a été enregistré par les sismomètres de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise. Les premières analyses de ce séisme ont permis de le localiser, à 10 km sous le niveau de la mer dans le secteur de la roche Ecrite, à 7 km au sud-ouest de Sainte-Clotilde. Sa magnitude a été mesurée à 2.1 sur l’échelle de Richter.
Le personnel de l’OVPF travaille à affiner les calculs de localisation de cet événement. Aussi les informations concernant la localisation et l’intensité pourraient évoluer à la marge.
Ce type d’événements, ressenti par la population est enregistré plusieurs fois par an. Cet événement est isolé et est d’origine tectonique. Ce séisme a été suivi d’un deuxième séisme, à 06h04 localisé dans le secteur de Mafate, non ressenti par la population.
Le contexte sismo-tectonique de la Réunion
La Réunion ne se situe pas à une frontière de plaque tectonique mais en plein milieu de la plaque africaine, c’est-à-dire dans une zone de faible sismicité. Dans le cadre du zonage sismique de la France, qui compte 5 degrés de sismicité ((0, Ia, Ib, II et III pour les zones à risque fort), la Réunion se situe dans la zone de sismicité 0 (risque négligeable mais non nul).
L’origine des séismes à la Réunion
Ils peuvent être dus :
- au fonctionnement des chambres magmatiques superficielles : ces séismes d’origine volcanique sont superficiels et globalement de faible intensité ;
à l’enfoncement de la croûte océanique sous le poids de l’île : il s’agit alors de séismes profonds, d’intensité variable.
-Treize séismes d’importance, peuvent être considérés comme certains depuis la première occupation de la Réunion en 1650. Leur intensité a pu être estimée de 4 à 7. Leurs épicentres ne sont pas connus. Ces séismes résultent de l’enfoncement de la croûte volcanique sous l’effet du poids de l’île.
Un séisme est une vibration du sol, causée par une fracture brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface. L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques.
Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques parfois meurtrières qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.
Les derniers exemples de séismes enregistrés à la Réunion:
2007: intensité IV (secousse largement ressentie) – séisme ressenti partout, tremblement léger de la tôle, des murs et des vitres, effet similaire au passage d’un camion
1990: intensité V (réveil des dormeurs) – séisme ressenti de Saint-Paul à Saint-Denis : un bruit comparable à une explosion a retenti
1980: intensité IV – plusieurs secousses ont été ressenties à Saint-Denis, Saint-André et Sainte-Marie
1885: intensité IV (secousse largement ressentie) – ressenti à Saint-Denis : "trépidation du sol assez forte pour… remuer des meubles"
1863: intensité V ou VI (frayeur) – séisme d’envergure régionale, ressenti aussi bien à la Réunion qu’à Maurice et peut-être à Madagascar : "les bouteilles… sur les étagères ont perdu l’équilibre et se sont brisées" ; "maisons ébranlées…"
1751: intensité VII (dommages aux constructions) – a été ressenti sur toute l’île : "Trois secousses… qui firent craquer les charpentes" ; "église de Saint-André fort endommagée"
SOURCE: Dossier Départemental des Risques Majeurs-Préfecture de la Réunion
Séisme de Magniture 2.1 ressenti à La Réunion ce matin, 16 juillet, 06h02 (heure locale). Si vous avez ressenti ce séisme, même faiblement, vous êtes invité à le signaler au BCSF (Bureau Central Sismologique Français) sur le site https://t.co/uTomvJhbwW pic.twitter.com/AHKknT8o0w
— Obs Fournaise (@ObsFournaise) 16 juillet 2018
Bulletin de l'observatoire volcanologique de la Plaine des Cafres:
Le séisme a été enregistré par les sismomètres de l’Observatoire Volcanologique du Piton de la Fournaise. Les premières analyses de ce séisme ont permis de le localiser, à 10 km sous le niveau de la mer dans le secteur de la roche Ecrite, à 7 km au sud-ouest de Sainte-Clotilde. Sa magnitude a été mesurée à 2.1 sur l’échelle de Richter.
Le personnel de l’OVPF travaille à affiner les calculs de localisation de cet événement. Aussi les informations concernant la localisation et l’intensité pourraient évoluer à la marge.
Ce type d’événements, ressenti par la population est enregistré plusieurs fois par an. Cet événement est isolé et est d’origine tectonique. Ce séisme a été suivi d’un deuxième séisme, à 06h04 localisé dans le secteur de Mafate, non ressenti par la population.
Le contexte sismo-tectonique de la Réunion
La Réunion ne se situe pas à une frontière de plaque tectonique mais en plein milieu de la plaque africaine, c’est-à-dire dans une zone de faible sismicité. Dans le cadre du zonage sismique de la France, qui compte 5 degrés de sismicité ((0, Ia, Ib, II et III pour les zones à risque fort), la Réunion se situe dans la zone de sismicité 0 (risque négligeable mais non nul).
L’origine des séismes à la Réunion
Ils peuvent être dus :
- au fonctionnement des chambres magmatiques superficielles : ces séismes d’origine volcanique sont superficiels et globalement de faible intensité ;
à l’enfoncement de la croûte océanique sous le poids de l’île : il s’agit alors de séismes profonds, d’intensité variable.
-Treize séismes d’importance, peuvent être considérés comme certains depuis la première occupation de la Réunion en 1650. Leur intensité a pu être estimée de 4 à 7. Leurs épicentres ne sont pas connus. Ces séismes résultent de l’enfoncement de la croûte volcanique sous l’effet du poids de l’île.
Un séisme est une vibration du sol, causée par une fracture brutale des roches en profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface. L’activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des frontières entre ces plaques.
Lorsque les frottements au niveau d’une de ces failles sont importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l’énergie est alors stockée le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes. Après la secousse principale, il y a des répliques parfois meurtrières qui correspondent à des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.
Les derniers exemples de séismes enregistrés à la Réunion:
2007: intensité IV (secousse largement ressentie) – séisme ressenti partout, tremblement léger de la tôle, des murs et des vitres, effet similaire au passage d’un camion
1990: intensité V (réveil des dormeurs) – séisme ressenti de Saint-Paul à Saint-Denis : un bruit comparable à une explosion a retenti
1980: intensité IV – plusieurs secousses ont été ressenties à Saint-Denis, Saint-André et Sainte-Marie
1885: intensité IV (secousse largement ressentie) – ressenti à Saint-Denis : "trépidation du sol assez forte pour… remuer des meubles"
1863: intensité V ou VI (frayeur) – séisme d’envergure régionale, ressenti aussi bien à la Réunion qu’à Maurice et peut-être à Madagascar : "les bouteilles… sur les étagères ont perdu l’équilibre et se sont brisées" ; "maisons ébranlées…"
1751: intensité VII (dommages aux constructions) – a été ressenti sur toute l’île : "Trois secousses… qui firent craquer les charpentes" ; "église de Saint-André fort endommagée"
SOURCE: Dossier Départemental des Risques Majeurs-Préfecture de la Réunion