Trois attaques de requins en 2012-2013 pouvaient-elles être évitées ?

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L’association « Vérité requins » affirme que l’IRD savaient que des requins s’étaient sédentarisés devant les plages fréquentées de La Réunion dès 2012.
Les scientifiques de l’IRD sont chargés d’une étude sur les requins à La Réunion.

L’association « Vérité Requins » reproche à l’IRD de ne pas avoir dit aux autorités, que des requins étaient sédentarisés devant les plages de Roches Noires et de Boucan Canot. Si bien qu’aucune interdiction de baignade n’était en vigueur ces années là.

Un arrêté préfectoral interdit la baignade et les activités nautiques hors lagon depuis juillet 2013 à La Réunion.

Le nombre de décès aurait été plus important si la préfecture n’avait pas pris la décision d’interdire l’accès à la mer.
Cette interdiction avait été partiellement levée avec l’installation des filets anti requin. Des filets qui ont été détruits pas la houle et qui ne sont aujourd’hui pas opérationnels.

Un problème majeur pour une île

Dans son historique sur les attaques de requins à La Réunion, la Fédération Française de Surf souligne que : « Depuis 2011, il y a eu 47 attaques mortelles de requins sur l’homme dans le monde. Neuf d’entre elles ont eu lieu à La Réunion…
Le risque d’attaques à La Réunion est bien plus fort que dans n'importe quel autre endroit du monde, avec un à deux morts par an pour 500 pratiquants résiduels.
»

Cette situation a eu des répercussions sur l'activité économique et touristique de La Réunion.
Jusqu'à présent, les réponses de l'Etat ont été jugées insuffisantes.

La crise requin est au programme de la ministre des Outre-mer, Annick Girardin, à Saint-Gilles ce lundi.