Trois personnes interpellées pour trafic de stupéfiants

Les drogues dures arrivent le plus souvent dans l’île via des mules, mais aussi de plus en plus par colis postaux.

Jeudi matin, trois personnes ont été placées en garde à vue dans le sud de l'île. Elles sont soupconnées de participer à un important trafic de drogues entre la métropole et La Réunion. Un employé communal fait partie des personnes interpellées.

C’est une nouvelle affaire d’importation de drogue qui survient environ quinze jours après une autre affaire du même type. Depuis hier, jeudi 10 juin, trois personnes d'une trentaine d'années ont été interpellées pour un important trafic de cocaïne, d'ectasy et de résine de cannabis, qui perdurait depuis deux ans. La drogue était envoyée de métropole à La Réunion par colis postaux.

Les trois individus étaient surveillées par les enquêteurs depuis de nombreuses semaines. Selon nos informations, le principal suspect est employé communal à Saint-Louis. Sa compagne a également été arrêtée. On ne sait pas encore quelle est l’ampleur du trafic qui vient d’être démantelé, les gardes à vue dans les affaires de drogues peuvent aller jusqu’à 72 heures.

Ce vendredi soir, une garde à vue est toujours en cours. Le mis en cause sera déferré ce week end en vue d'un jugement en comparution immédiate lundi 14 juin. Cette enquête judiciaire est diligentée par la brigade de recherches de St Pierre

 

De plus en plus de trafic de colis postaux

Le trafic de colis postaux se multiplient à La Réunion. La dernière affaire du même genre date du 25 mai. Un colis suspect avait alerté les douaniers, mais cette fois, il venait de Chine et contenait de la chimique, de quoi revendre 27 000 joints.

En 2019, 11 personnes avaient par exemple été impliquées dans une importation d’ecstasys depuis Lyon. Il y a eu aussi plusieurs affaires de mules, mais cela semble s’être calmé ces derniers temps.

Plus inquiétant, dans un communiqué, la Procureure de Saint-Pierre annonçait qu’il y avait eu plusieurs décès par overdose à la Réunion ces derniers mois. Et que l’enquête sur l’importation de chimique avait permis de montrer que La Réunion sert de transit pour des trafics à destination de Maurice.