Selon une récente étude, des taux élevés de pesticides ont été relevés dans certains fruits, œufs et poissons péi. Des substances chimiques, telles que les perturbateurs endocriniens, y ont été retrouvées, un danger pour notre santé.
Des pesticides ont ainsi été retrouvés, notamment dans la canne à sucre qui contiendrait des traces du glyphosate, très controversé. D’une manière générale, parmi les molécules identifiées certaines sont des perturbateurs endocriniens. Ces derniers sont responsables de dérèglements de notre fonctionnement hormonal.
Les perturbateurs endocriniens peuvent en ainsi causer l’augmentation du diabète, mais aussi avoir des conséquences sur nos cellules neuronales en entraînant l’augmentation de pertes de concentration, de la démence, la maladie d’Alzheimer, ou encore une puberté précoce.
Exposée de façon répétée, même à petite dose, une personne encourt des risques. Les jeunes enfants et les femmes enceintes sont les plus fragilisés. Ainsi, si une mère absorbe ces molécules durant sa grossesse, cela pourrait par exemple modifier l’ADN de l’enfant qu’elle porte, selon les scientifiques. L’enfant lui-même le transmettra ensuite à ses propres enfants. Il s’agit là d’un phénomène épigénétique.
Quelle solution alors ? Changer de comportement alimentaire en redoublant de vigilance quant aux produits consommés, c’est-à-dire en écartant le plus possible ceux qui auraient pu être exposés aux pesticides et autres produits chimiques, semble être la méthode à privilégier.
Le reportage de Jean-Claude Toihir et Alexandra Pech.