Un mouvement de grève devant les locaux de l'Association Saint-François d'Assises à Saint-Denis

Un mouvement de grève devant les locaux de l'Association Saint-François d'Assises à Saint-Denis.
Des employés ont répondu à l'appel à la mobilisation d'une intersyndicale CGTR Santé et CFDT Santé Sociaux, ce mardi 25 janvier, devant les locaux de l'association Saint-François d'Assises à Saint-Denis. Ils demandent le versement d'une prime exceptionnelle suite à la pandémie.

Une mobilisation d'une centaine de personnes, ce mardi 25 janvier, devant l'hôpital des enfants à Saint-Denis. Une centaine d'employés ont répondu à l'appel à la mobilisation d'une intersyndicale CGTR Santé et CFDT Santé Sociaux devant les locaux de l'association Saint-François d'Assises (ASFA).

Une reconnaissance

"Reconnaissance et égalité de traitement, c'est ce que l'on demande", assure Annick Chaudoir, éducatrice spécialisée pour l'Association Saint-François d’Assise.

Les syndicats estiment que les employés ont été très impliqués dans la pandémie de Covid-19 et qu'ils méritent la Prime Exceptionnelle de Pouvoir d'Achat. Ce dispositif PEPA permet à l'employeur de verser au salarié une prime exceptionnelle.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Social : grève à Saint-François d'Assise

 

Plus de 700 bénéficiaires et 550 salariés

"Nous sommes des professionnels, nous nous occupants de nos résidents et on aimerait un peu de reconnaissance de l'ASFA", explique Amandine Foumpire, aide-soignante pour l'Association Saint-François d'Assises.

L'Association regroupe l'hôpital des enfants à Saint-Denis, deux maisons de retraites, cinq établissements à vocations médico-social et un pôle formation. Au total, l'ASFA c'est plus de 700 bénéficiaires et 550 salariés.

Déjà une grève en décembre

"On a déjà fait une grève le 15 décembre, la direction nous avait dit "non" pour la prime, alors qu'on sait que l'association est en bonne santé", assure Gabriel Huet, porte-parole de la CGTR à l'Association Saint-François d’Assises. "C'est du ressort de l'employeur et pas de l'ARS", ajoute Brigitte Chane-Hime, déléguée syndicale centrale CFDT Santé.

Une grève reconductible

Dans un communiqué commun, les syndicats demandent aussi une "amélioration des conditions de travail qui se détériorent dans certains établissements", "un respect des instances représentatives du personnel et l'arrêt des pressions".

Une délégation a été reçue par la direction. Le prévis de grève est lancé jusqu'au 31 janvier avec possibilité de reconduction