Un pompier fait venir une fille pour des ébats sexuels à la caserne de Saint-Pierre

(photo d'illustration)
Une enquête administrative est ouverte. Un jeune pompier a fait venir une jeune fille pour des ébats sexuels, à la caserne de Saint-Pierre, dans la nuit de jeudi à vendredi dernier.

La scène s’est passée dans la nuit de jeudi à vendredi dernier, à la caserne de Saint-Pierre.

Un jeune pompier a fait venir une jeune fille dans le centre de secours pour des ébats sexuels. Le jeune sapeur-pompier volontaire est un saisonnier arrivé dans l’île pour trois à quatre mois de renfort durant la saison des feux de forêt.

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

« Des faits qui ne représentent en rien les valeurs partagées par les sapeurs-pompiers de La Réunion » selon la direction du SDIS

Dans le réfectoire

En plein ébat, le couple se serait fait surprendre dans le réfectoire de la caserne. La relation entre ces deux personnes était consentie, assure la direction du SDIS dans un communiqué.

"Le directeur et le président du SDIS ont une grosse responsabilité vis-à-vis de ce saisonnier qui vient tous les jours en caserne, assure Michel Mani, président du syndicat autonome des personnels du SDIS 974. Il dort là et qui a pris la place et le lit des pompiers professionnels alors qu'ils boivent de l'alcool tous les jours". 

Selon le syndicat, des étudiants réunionnais pourraient très bien faire ce travail de saisonnier. Pourquoi en faire venir de métropole ? s'interroge-t-il.

Une enquête administrative

A la caserne de Saint-Pierre, une enquête administrative est en cours car "ces actes ne font pas partie des valeurs de la profession", et "n’ont pas leur place dans un centre de secours, assure la direction du SDIS. À l’issue de cette enquête, des mesures administratives, et le cas échant disciplinaires, seront proposées au président du conseil d’administration du SDIS par le directeur".

Un contrat arrêté net

Pour le colonel Frédéric Leguillier, responsable du SDIS à La Réunion, ce qui s'est passé "est inacceptable". Il assure que le "contrat du saisonnier a été arrêté net aujourd’hui et que l’enquête se poursuit au sein de la caserne".