Alors que le Président de la République va annoncer, ce mercredi 28 octobre, de nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus, Ibrahim Patel, président de la Chambre de Commerce et d'Industrie de La Réunion, assure qu’un reconfinement "va conduire à un drame économique".
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"Si le Président décide d'aller vers le reconfinement, ça va conduire à un drame économique", prévient Ibrahim Patel, le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) de La Réunion, ce mercredi 28 octobre, lors d’une conférence de presse.
Cette déclaration intervient alors que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, va annoncer ce soir, à 23 heures, heure de La Réunion, de nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus. Selon des sources gouvernementales, la France pourrait être reconfinée pour quatre semaines.
Cet après-midi, Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion, était entouré des présidents des associations de commerçants et d'organisations professionnelles de l’île. Tous font part de leurs inquiétudes.
Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, "un reconfinement n’est pas nécessaire à La Réunion". Selon lui, "notre département est sous contrôle", et le gouvernement doit "réfléchir à un reconfinement à la carte, en fonction des départements". Ibrahim Patel demande aussi une meilleure "maitrise du Port et de l’aéroport, les deux portes d’entrée et poumons économique de La Réunion", avec "peut-être des protocoles sanitaires encore plus strictes".
Regardez ces réactions sur Réunion La 1ère :
"Nous avons déjà subi les Gilets Jaunes, les grèves de décembre et le Covid", rappelle Alain Akbarady, co-président de la Fédération Françaises des Associations de commerçants de La Réunion.
Les acteurs du monde économique ont reçu le soutien de certains parlementaires, dont le député France Insoumise, Jean-Hugues Ratenon.
Cette déclaration intervient alors que le chef de l’Etat, Emmanuel Macron, va annoncer ce soir, à 23 heures, heure de La Réunion, de nouvelles mesures de lutte contre le coronavirus. Selon des sources gouvernementales, la France pourrait être reconfinée pour quatre semaines.
Cet après-midi, Ibrahim Patel, président de la Chambre de commerce et d'industrie de La Réunion, était entouré des présidents des associations de commerçants et d'organisations professionnelles de l’île. Tous font part de leurs inquiétudes.
735 millions d’euros de perte
"La Réunion a connu 55 jours de confinement, nous avons perdu -8% de richesse sur l’année 2020, soit 735 millions d’euros de perte, rappelle Ibrahim Patel. 77 % des entreprises ont subi une fermeture administrative, notamment dans le secteur alimentaire. Le commerce a été le secteur le plus touché, puis la construction, le transport, mais aussi le tourisme". Il rappelle que des "entreprises n’ont toujours pas rouvert leurs portes à La Réunion depuis le déconfinement".Pour le président de la Chambre de Commerce et d’Industrie, "un reconfinement n’est pas nécessaire à La Réunion". Selon lui, "notre département est sous contrôle", et le gouvernement doit "réfléchir à un reconfinement à la carte, en fonction des départements". Ibrahim Patel demande aussi une meilleure "maitrise du Port et de l’aéroport, les deux portes d’entrée et poumons économique de La Réunion", avec "peut-être des protocoles sanitaires encore plus strictes".
"Pitié, laissez-nous travailler"
Les associations de commerçants et organisations professionnelles de La Réunion veulent être entendues par le gouvernement. "Pitié, ne nous reconfinez pas à La Réunion, laissez-nous travailler, nous continuerons d’appliquer les mesures sanitaires obligatoires", assure Lucien Chezaud, président du Conseil National des entreprises de coiffure de La Réunion.Regardez ces réactions sur Réunion La 1ère :
Les entreprises sont inquiètes d'un possible reconfinement
"Nous avons déjà subi les Gilets Jaunes, les grèves de décembre et le Covid", rappelle Alain Akbarady, co-président de la Fédération Françaises des Associations de commerçants de La Réunion.
Les acteurs du monde économique ont reçu le soutien de certains parlementaires, dont le député France Insoumise, Jean-Hugues Ratenon.