2,8 millions d'euros pour venir en aide aux étudiants réunionnais installés en Métropole et frappés par la crise sanitaire. demi satisfaction pour L'UERH. Elle regrette que tous les jeunes ne soient pas éligibles à l'enveloppe.
C'est une somme qui les a d'abord fait sauter de joie. Le 13 Avril dernier, La pyramide inversée décide de voler au secours des étudiants réunionnais en galère en Métropole en raison de la pandémie de covid 19. Elle leur octroie une aide de 2,8 millions d'euros.
L'enveloppe se décompose de la manière suivante, une somme de 500 euros à destination des étudiants en mobilité boursiers de la Région Réunion, un dispositif d’aide de 300 euros pour les étudiants boursiers, et une extension de l’allocation mensuelle « Étudier et vivre au Québec » qui passe de 460 euros à 700 euros pour les redoublants de l’année 2021.
Des aides qui ne s'adressent toutefois qu'aux boursiers de la collectivité, d'où la déception pour l'Union des Etudiants Réunionnais de l'Hexagone.
Des aides pour les boursiers
Le 24 mars dernier, les 1,6 millions d'euros versés par le Conseil départemental ne s'adressait également qu'aux boursiers de la collectivité. Aides régionale et départementales cumulées se chiffrent aujourd'hui à plus de 4 millions d'euros, mais ne profitent qu'à une partie des étudiants soit à 6000 d'entre-eux, alors qu'ils sont prés de 20 000 à s'être exilés en Métropole pour suivre des études.
"Nous saluons ces dispositifs pour lesquels nous nous sommes battus. Néanmoins, nous regrettons cette politique de la dernière minute, les politiques de mobilité et l’accompagnement des étudiants réunionnais méritent d'être repensées".
Pas assez aux yeux de l'UERH
Annecie Boyer, la Co-présidente de l'UERH souhaite que tous les étudiants puissent bénéficier de ces aides sans critère d'éligibilité et que ces dernières soient pérennisées.
Depuis le début de la crise, l’association ne cesse de tirer la sonnette d’alarme sur l’état de grande précarité des jeunes réunionnais en études dans l’hexagone, difficultés pour payer les loyers, pour manger, pour vivre tout simplement.
Ils sont en détresse psychologique et nous appelle présice La jeune femme et se sentent abondonnés et préfèrent rentrer.
Regardez l'interview d'Annecie Boyer sur Réunion La 1ère :