Une association réunionnaise œuvre à faire respecter les droits des enfants malgaches

A la veille de la journée internationale des droits de l’enfant, gros plan sur une association basée à La Réunion qui œuvre à faire respecter les droits des enfants malgaches. "Cœur et Conscience" compte aujourd’hui sur le soutien de 1 200 parrains pour permettre aux enfants d’être scolarisés.

L’association a fait sa priorité de veiller au droit d’aller à l’école des enfants, mais aussi à ceux d’être nourris et soignés, ou encore d’être écartés du danger pour les enfants qui sont maltraités. Chaque parrainage permet ainsi de payer l’école de l’enfant et les soins médicaux de toute sa famille.

Regarder le reportage de Réunion la 1ère : 

Faire respecter les droits de l'enfant ©Réunion la 1ère

 

Soins médicaux pour les enfants et leurs familles

L’association vient de recevoir du matériel d’un généreux dentiste réunionnais qui change d’équipement. Ce matériel sera envoyé à Diego, là où "Cœur et Conscience" tient le principal de ses activités.

Sukha Brail est une collaboratrice de l’association. Elle est chargée de coordonner les opérations pour l’installation d’un cabinet dentaire. Des dons ont été reçus, parmi lesquels un fauteuil dentaire ou une radio panoramique

Protection des mineurs en danger

Au travers de conférences en ligne, les responsables de l’association informent les parrains de tous les programmes que Cœur et Conscience développe à Madagascar. L’un d’entre eux porte sur la protection des mineurs.

Quand un enfant en situation de danger est signalé à l’association, elle l’accueille et le sécurise dans une maison temporaire avant d’être placé dans une famille d’accueil et de lui faire bénéficier d’un accompagnement psychologique, explique Brenda Guidi, vice-présidente de Cœur et Conscience.

Impliquer les pères malgaches dans l’éducation de leurs enfants

L’association va même plus loin pour faire évoluer les mentalités et faire que les pères malgaches s’impliquent davantage dans l’éducation de leurs enfants et sortent du cercle vicieux de la pauvreté.

" C’est compliqué parce qu’il y a tout un aspect culturel au fait d’avoir beaucoup d’enfants, c’est une valorisation pour l’homme. On a taché d’aborder les choses autrement et de réunir les quelques papas impliqués dans l’association pour les sensibiliser sur cette situation. "

Amédée Louis Ferdinand, président de Cœur et Conscience

 

Depuis 20 ans, l’association œuvre sur place. Un engagement salué par le gouvernement malgache, qui s’en inspire pour faire évoluer la protection sociale dans l’ensemble du pays. Il veut ainsi dupliquer les initiatives et actions de l’association dans d’autres régions au-delà de Diego.