Une épidémie de bronchiolite active à La Réunion

L'épidémie saisonnière touche La Réunion, avec quelques mois de décalage. La bronchiolite sévit actuellement dans le département. Cette maladie respiratoire virale très contagieuse touche principalement les enfants de moins de 2 ans.

Bien qu’un pic épidémique semble avoir été atteint dans la semaine du 10 mai, les autorités sanitaires indiquent que l’épidémie de bronchiolite reste active sur le territoire de La Réunion. Ainsi, du 24 au 30 mai, 60 passages aux urgences pour bronchiolite ont été enregistrés chez les enfants âgés de moins de 2 ans, dont 28 suivis d’une hospitalisation.  

Regardez le reportage de Réunion La 1ère :

Une épidémie de bronchiolite touche La Réunion

 

Recrudescence de passages aux urgences

Depuis la mi-avril, une recrudescence de passages aux urgences a ainsi été constatée, pourtant elle l’est habituellement pendant la saison chaude et humide. Ce décalage de quelques mois du début de l’épidémie est aussi observé en métropole, mais son intensité reste inférieure aux années précédentes.

Cette maladie respiratoire de petites bronches est due à un virus répandu et très contagieux, et touche principalement les enfants de moins de 2 ans. La bronchiolite débute par un simple rhume et une toux qui se transforme en gêne respiratoire, souvent accompagnée d’une difficulté à s’alimenter.

Le virus se transmet par la salive, les éternuements, la toux, le matériel souillé par une personne enrhumée et par les mains. Ainsi, le rhume de l’enfant et de l’adulte peut entraîner la bronchiolite du nourrisson. Il est donc conseillé de se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon pendant 30 secondes avant de s’occuper d’un bébé, et d’éviter de le mettre en contact avec des personnes enrhumées.

La vigilance des parents est recommandée

Dans la majorité des cas, la bronchiolite guérit spontanément au bout de 5 à 10 jours, mais la toux peut persister pendant 2 à 4 semaines. Si l’enfant est malade, il est conseillé de lui désencombrer régulièrement le nez avec du sérum physiologique, d’aérer sa chambre et de veiller à ne pas trop le couvrir, de ne pas l’exposer à la fumée du tabac ou encore de lui donner régulièrement à boire.

En cas de gêne respiratoire et de difficulté à s’alimenter, il faut l’emmener rapidement chez le médecin. Il lui prescrira des séances de kinésithérapie respiratoire si besoin. En cas de signes de détresse, appelez le 15.

L’agence régionale de santé recommande aux parents d’enfants en bas âge la plus grande vigilance en cette période de risque.