Soleil, chaleur et sécheresse, les plantes souffrent aussi à La Réunion. Les roses de Thomas, horticulteur au Tampon, n’ont pas apprécié leur surexposition au soleil de décembre et janvier. Résultat : des feuilles brûlées, flétries ou décolorées.
Le fort soleil de janvier ne nous a pas aidé, avec la sécheresse. C’est vrai que le rosier n’a pas besoin de beaucoup d’eau, mais d’un peu quand même. Là, c’est vraiment le soleil qui a été très agressif en janvier. Tout ce qui est jeunes bourgeons n’a pas tenu. Thomas Hanache, horticulteur au Tampon
Pas de rose pour la Saint-Valentin
Le professionnel a perdu toute sa production prévue pour la Saint-Valentin, soit près de 500 à 600 plants. Les roses se feront donc rares sur les étals à l’approche de la Saint-Valentin, vendredi 14 février.
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Thomas Hanache s’est spécialisé dans la production de roses en plein air. Il cultive des variétés généralement adaptées aux conditions locales, robustes, de croissance rapide et offrant de belles floraisons. Des variétés qui adorent le soleil, mais pas de trop longues expositions.
Un manque à gagner conséquent
Pour l’horticulteur, ce rendez-vous était pourtant attendu. Il y réalise généralement une partie importante de son chiffre d’affaires annuel. Cette année, cela ne sera pas le cas. Un coup dur pour lui.
Faute de production pour la Saint-Valentin, Thomas Hanache a d’ores et déjà procédé à la taille de ses rosiers. Dans quelques semaines, ils fleuriront à nouveau. L’horticulteur produit également d’autres plantes, comme des rhododendrons de toutes les couleurs, adaptés aux zones tropicales.