Uterus Baba Figue a été dévoilé aujourd'hui. Un symbole péi contre le cancer du col de l'utérus. 230 000 femmes sont concernées à La Réunion !
•
Le lancement de cette campagne sanitaire intervient entre la semaine européenne de prévention et de dépistage du cancer du col de l'utérus et la journée mondiale de lutte contre le cancer (4 février).
Troisième programme national de dépistage organisé, le dépistage du cancer du col de l’utérus s’adresse aux 17 millions de femmes âgées de 25 à 65 ans. Ce cancer est l’un des seuls dont le pronostic se dégrade avec un taux de survie à 5 ans en diminution. L’objectif du programme national est d’augmenter le taux de participation de 20 points pour attendre les 80 % et de réduire de 30 % l’incidence et la mortalité par cancer du col de l’utérus à 10 ans. Les professionnels de santé en charge du suivi gynécologique des femmes, au premier rang desquels figurent les gynécologues, les médecins généralistes et les sages-femmes, constituent le principal mode d’entrée dans ce dépistage.
Le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui repose sur l’analyse de cellules prélevées au niveau du col de l’utérus (« frottis »), permet de détecter au plus tôt des cellules anormales. La présence de ces cellules ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer. Il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour en préciser la nature. Si des lésions précancéreuses sont détectées, elles pourront être surveillées (certaines lésions pouvant régresser spontanément) ou soignées avant l’apparition d’un cancer. Si un cancer est détecté, il sera généralement à un stade plus précoce et pourra être traité avec des soins plus légers qui permettront de préserver davantage la fertilité.
Un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus. Sur la période 2015-2017, le taux de participation est de 60 %. Il varie de 56,1 % à 64,4 % selon les régions en Métropole.
À La Réunion, sur la période 2015-2017, 57,1 % de la population cible participe au dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce taux est de 4 points en-deçà du taux enregistré au niveau national.
Le programme national vise à toucher les femmes ne réalisant pas ou pas régulièrement l’examen. Il s’agit plus particulièrement des femmes de plus de 50 ans (1 femmes sur 2 entre 50 et 65 ans ne se fait pas dépister), celles en situation sociale défavorable.
Un cancer dont le pronostic se dégrade
Chaque année en France, 3 000 cas de cancers invasifs du col de l’utérus sont détectés et 1 100 patientes en décèdent. C’est l’un des seuls cancers dont le pronostic se dégrade avec un taux de survie à 5 ans de 62 % pour la période 2005/2010 ; ce taux était de 68 % sur la période 1989/1993.Le dépistage du cancer du col de l’utérus, qui repose sur l’analyse de cellules prélevées au niveau du col de l’utérus (« frottis »), permet de détecter au plus tôt des cellules anormales. La présence de ces cellules ne signifie pas qu’il s’agit d’un cancer. Il est nécessaire d’effectuer des examens complémentaires pour en préciser la nature. Si des lésions précancéreuses sont détectées, elles pourront être surveillées (certaines lésions pouvant régresser spontanément) ou soignées avant l’apparition d’un cancer. Si un cancer est détecté, il sera généralement à un stade plus précoce et pourra être traité avec des soins plus légers qui permettront de préserver davantage la fertilité.
À La Réunion, 43 % des femmes ne participent pas ou pas régulièrement au dépistage
Un dépistage régulier de toutes les femmes concernées permettrait de réduire significativement le nombre de cas de cancers du col de l’utérus. Sur la période 2015-2017, le taux de participation est de 60 %. Il varie de 56,1 % à 64,4 % selon les régions en Métropole.
À La Réunion, sur la période 2015-2017, 57,1 % de la population cible participe au dépistage du cancer du col de l’utérus. Ce taux est de 4 points en-deçà du taux enregistré au niveau national.
Le programme national vise à toucher les femmes ne réalisant pas ou pas régulièrement l’examen. Il s’agit plus particulièrement des femmes de plus de 50 ans (1 femmes sur 2 entre 50 et 65 ans ne se fait pas dépister), celles en situation sociale défavorable.