Vacances : des petits Saint-Louisiens découvrent le lazaret de la Grande Chaloupe

Le Lazaret de la Grande Chaloupe
Après le Moulin maïs et le Domaine du café grillé, une soixantaine de jeunes saint-louisiens, en centre aéré, ont poursuivi leur déambulation patrimoniale entre les murs du Lazaret de la Grande Chaloupe.

La pandémie nous a rappelé le rôle de la quarantaine en matière de santé publique. Il y a près de deux siècles, la mesure était systématique pour chaque nouvel arrivant dans l’île .C’est ce qu’ont appris ces jeunes saint-louisiens, âgés entre 6 et douze ans, grâce à une visite du Lazaret de la Grande Chaloupe.

Ces dortoirs et longères érigés au milieu du 19e siècle les renvoient au passé colonial de l’île de La Réunion. Cet ancien lieu de quarantaine, devenu musée, leur propose un voyage aux origines du peuplement. Tout au long du 19e siècle, des milliers d’engagés, Indiens, Chinois, Malgaches, Rodriguais, Africains de l’Est sont passés par La Grande Chaloupe. Comment vivait-on à l’époque? Quelles étaient les maladies redoutées?
Ils ont pu poser leurs questions aux guides du musée

Regardez ce reportage de Réunion la 1ère:

Lazaret : les marmailles et l'histoire

Au milieu du 20e siècle, grâce aux progrès de la médecine et à la création du passeport sanitaire, la quarantaine est un système de moins en moins appliqué. Le Lazaret de La Grande Chaloupe vit ses dernières heures comme lieu de quarantaine en 1936, avec le passage d’engagés rodriguais.