La vente d'alcool à emporter sera désormais interdite de 21h à 6h, à La Réunion. Le préfet a présenté, ce mercredi 18 décembre, son plan de lutte contre
l’alcoolisme et le trafic de stupéfiants.
l’alcoolisme et le trafic de stupéfiants.
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A l’approche des fêtes de fin d’année, le préfet de La Réunion, Jacques Billant, a présenté, ce mercredi 18 décembre, son plan de lutte contre l’alcoolisme et le trafic de stupéfiants. Il a aussi expliqué qu'une campagne de sensibilisation, sur les dangers de l'alcool au volant, était en place jusqu'au 31 décembre. Le slogan "arèt ek sa" est inscrit sur les cars jaunes, et des éthylotests sont distribués aux quatre coins de l'île.
La création d’une cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS) est envisagée pour permettre de mieux identifier les lieux de trafics et partager les informations entre les différentes autorités. Les contrôles sur le trafic par voie postale devraient être intensifiés, tout comme ceux réalisés sur les commerces susceptibles de participer au blanchiment. L'objectif est de lutter aussi contre l'économie souterraine des trafics de drogue.
Pas de vente d'alcool de 21h à 6h
Parmi les mesures annoncées ce matin, l'interdiction de la vente d'alcool à emporter de 21h à 6h, sur tout le département. La préfecture veut aussi mettre en place une charte de prévention avec les débits de boissons. Elle rappelle également qu'il est interdit de vendre de l'alcool près des établissements scolaires, de santé, pénitentiaires ou encore de culte.Les dangers de l'alcool
L'objectif est "restreindre l'accès à l'alcool". L'île enregistre deux fois plus de décès liés à l'alcool, qu'au niveau national. "La Réunion est la première région de France en termes d’interpellation pour ivresse publique et manifeste", rappelle la préfecture. Au 11 décembre 2019, 37 personnes ont perdu la vie sur nos routes et la consommation excessive d’alcool et/ou de stupéfiants restent la principale cause de ces accidents mortels.Renforcement de la lutte contre le trafic de stupéfiants
La consommation de drogue est aussi fatale sur la route. La préfecture entend lutter contre le trafic de stupéfiants dans l'île. Elle remarque que "les habitudes sont en pleine mutation" et que de "nouvelles drogues apparaissent sur le marché réunionnais". "Le traditionnel zamal est délaissé au profit de produit dont le taux de THC est plus important, et pour des drogues de synthèse", poursuit la préfecture.La création d’une cellule de renseignement opérationnel sur les stupéfiants (CROSS) est envisagée pour permettre de mieux identifier les lieux de trafics et partager les informations entre les différentes autorités. Les contrôles sur le trafic par voie postale devraient être intensifiés, tout comme ceux réalisés sur les commerces susceptibles de participer au blanchiment. L'objectif est de lutter aussi contre l'économie souterraine des trafics de drogue.