Rares sont les hommes violents qui acceptent de parler. L'un d'eux s'est confié à nous. Il a conscience de sa violence et se considère malade. Fabrice cherche à se faire aider mais pour l'heure sans succès.
A chaque drame conjugal, nous nous interrogeons sur les causes d’un passage à l’acte. Comment l’expliquer ? Qui sont ces hommes qui frappent leur femme ?
Fabrice s'est longtemps enfermé dans ce secret. Divorcé, père de deux enfants, cet homme de 44 ans a battu sa femme à plusieurs reprises. Une part d'ombre, qu'il a accepté de nous livrer. "Quand la colère prend le dessus, on n'arrive plus à contrôler [...] Vous n'êtes plus vous-même, vous ne réfléchissez plus aux conséquences". S’il parle, ce n’est pas pour ressasser les détails sordides du passé, mais pour exprimer l'envie d’échapper à la spirale de mauvais traitements psychologiques et physiques. Des actes qui lui ont coûté son couple.
Depuis deux ans, le quadragénaire tentent de trouver comment ne plus basculer dans la violence lors d’accès de colère. "C'est une maladie", dit-il. Un mal dont il voudrait s'affranchir mais il affirme que la Réunion manque d'aides adaptées à des situations comme la sienne. "J'ai fait plusieurs instituts, des hôpitaux... mais tous font un travail sur l'alcool. Mais moi mon problème ce n'est pas l'alcool. Je suis auteur d'actes de violences", confie Fabrice.
Des violences qui l'on conduit en prison pendant un mois. Sorti en décembre dernier, il cherche depuis un endroit où se réfugier. "Pour m'apprendre à gérer tout ça", poursuit Fabrice. "Je veux qu'on m'aide à ne plus arriver à ce stade". Des crises d'agressivité qu'il souhaite ne plus subir.
Son témoignage recueilli par Jean-Marc Seguin.
Fabrice s'est longtemps enfermé dans ce secret. Divorcé, père de deux enfants, cet homme de 44 ans a battu sa femme à plusieurs reprises. Une part d'ombre, qu'il a accepté de nous livrer. "Quand la colère prend le dessus, on n'arrive plus à contrôler [...] Vous n'êtes plus vous-même, vous ne réfléchissez plus aux conséquences". S’il parle, ce n’est pas pour ressasser les détails sordides du passé, mais pour exprimer l'envie d’échapper à la spirale de mauvais traitements psychologiques et physiques. Des actes qui lui ont coûté son couple.
Depuis deux ans, le quadragénaire tentent de trouver comment ne plus basculer dans la violence lors d’accès de colère. "C'est une maladie", dit-il. Un mal dont il voudrait s'affranchir mais il affirme que la Réunion manque d'aides adaptées à des situations comme la sienne. "J'ai fait plusieurs instituts, des hôpitaux... mais tous font un travail sur l'alcool. Mais moi mon problème ce n'est pas l'alcool. Je suis auteur d'actes de violences", confie Fabrice.
Des violences qui l'on conduit en prison pendant un mois. Sorti en décembre dernier, il cherche depuis un endroit où se réfugier. "Pour m'apprendre à gérer tout ça", poursuit Fabrice. "Je veux qu'on m'aide à ne plus arriver à ce stade". Des crises d'agressivité qu'il souhaite ne plus subir.
Son témoignage recueilli par Jean-Marc Seguin.
Reportage
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