Violences urbaines à La Réunion : le préfet de La Réunion lance un appel à la responsabilité des familles

Le préfet de La Réunion, la maire de Saint-Denis et le commandant de la gendarmerie de La Réunion se sont rendus au commissariat Malartic à Saint-Denis.
Les forces de l’ordre et de secours de La Réunion restent mobilisées ce dimanche soir encore après trois nuits de violences urbaines dans l’île. Le préfet de La Réunion a tenu à soutenir les équipes mobilisées et à rappeler leur engagement nuit après nuit.

Après trois nuits de violences urbaines et de mobilisation des forces de l’ordre et de secours à La Réunion, le préfet de La Réunion, Jérôme Filippini, le commandant de la gendarmerie de La Réunion, le général Pierre Poty, et la maire de Saint-Denis, Ericka Bareigts se sont rendus au commissariat Malartic pour apporter leur soutien aux équipes mobilisées sur le terrain.

 

L’engagement des forces de l’ordre

Pour Jérôme Filippini, il était important de remercier tous les policiers, gendarmes et pompiers, qui " ont travaillé, et vont continuer de travailler, avec un professionnalisme exemplaire ". " S’il n’y a pas eu de drame, c’est grâce à eux ", ajoute le préfet de La Réunion, qui annonce le maintien du dispositif «  à la même hauteur » pour la nuit prochaine.

220 policiers et gendarmes étaient mobilisés sur le terrain dans la nuit du samedi 1er au dimanche 2 juillet. Dans plusieurs communes de l’île, parmi laquelle Saint-Denis, ils ont fait face à des jets de projectiles et de mortiers notamment. Aucun blessé n’était à déplorer, contrairement aux 5 représentants des forces de l’ordre légèrement touchés la nuit précédente.

 

Appel à l’apaisement et à la responsabilité des familles

Le préfet de La Réunion espère que le calme revenu durant cette dernière nuit continuera. Il rappelle son message de fermeté et indique que suite aux interpellations, des enquêtes sont en cours.    

Le préfet de La Réunion et Ericka Bareigts ont tenu à réitérer leur appel à l’apaisement, et ont rappelé aux familles qu’il n’y a aucune raison de laisser des enfants, parfois très jeunes, sortir le soir pour " aller caillasser des policiers, des gendarmes ou des pompiers ".  

Violences urbaines à La Réunion itw Jérôme Filippini, préfet de La Réunion, et Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis