Visite ministérielle : Jean-Michel Blanquer chahuté avant sa rencontre avec les syndicats

Jean-Michel Blanquer chahuté avant sa rencontre avec les syndicats, au rectorat.
En visite à La Réunion, le ministre de l’Education rencontre les syndicats d’enseignants, ce lundi après-midi, au rectorat à Saint-Denis. Jean-Michel Blanquer a été chahuté à son arrivée. Les syndicats ont exprimé leur colère à plusieurs reprises.
Le rendez-vous était à l’agenda. Le ministre de l’Education rencontre ce lundi 19 août en fin de journée, les syndicats d’enseignants au rectorat, au Moufia, à Saint-Denis. A son arrivée sur place, Jean-Michel Blanquer a été chahuté par des syndicalistes. Une quarantaine de membres de toutes les organisations syndicales l’attendaient de pied ferme bien décidés à se faire entendre.
 

La contestation sur son chemin

Durant sa première journée de visite, le ministre les a déjà croisés sur son chemin. Ce matin, des membres du SAIPER étaient à l’extérieur de l’école maternelle Françoise Mollard à Saint-Denis alors que le ministre rencontrait élèves et communauté éducative à l’intérieur.
 
Le ministre de l'Education hué à son arrivée à Kélonia.

Quelques heures plus tard, Jean-Michel Blanquer était hué par des membres du SAIPER et de FO à son arrivée à Kélonia où il devait échanger sur l’environnement. Au Port, le ministre était attendu par une vingtaine de syndicalistes de la SAIPER, SGEN, CFDT, FSU et FO. Au lycée Lepervenche, Jean-Michel Blanquer a évoqué les futurs lycées de la mer qu'il souhaite implanter Outre-mer, sans pour autant faire d'annonce. 
 
Jean-Michel Blanquer en visite à La Réunion.
 

Etat des lieux des réformes

Malgré cette immersion dans le programme de la visite ministérielle, les syndicats n’ont pas pu échanger avec le ministre avant ce rendez-vous fixé au rectorat en fin de journée. Un an après sa dernière visite dans l'île, Jean-Michel Blanquer doit faire un état des lieux des réformes engagées, notamment celles portées par la loi sur l'école de la Confiance. Mais pour les syndicats, le compte n'y est pas. Ils dénoncent un manque de moyens et de considération. Ils estiment également que le ministre a "une conduite autoritaire".