L’opération de sabordage de la partie avant du Wakashio a commencé ce jeudi matin. L’épave a été remorquée à une trentaine de kilomètres des côtes mauriciennes. Le gouvernement mauricien indique avoir respecté l’avis des experts français.
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Brisé en deux sur le récif corallien des côtes Sud-Est de l’île Maurice, le sort de l’épave du Wakashio a fait débat au cours de ces derniers jours. Et le gouvernement mauricien a finalement pris la décision de couler la partie avant du vraquier japonais.
Les opérations de remorquage entreprises depuis mercredi se sont poursuivies ce jeudi matin. L’avant du bateau a été conduit à une trentaine de kilomètres des côtes mauriciennes afin d’y être coulé à plus de 3 000 mètres de profondeur. Le bout d’épave est remorqué par le Boka Summit et le Boka Expedition.
"Le lieu de sabordage a déjà été validé mercredi soir suivant les recommandations du comité technique, confirme Yasine Mohabuth, notre correspondant dans l’île Sœur. Le lieu et les conditions du sabordage sont conformes à l’avis des experts français présents à Maurice selon le comité national de crise".
Les dirigeants mauriciens affirment donc qu’ils vont suivre à la lettre les recommandations des experts français.
Pour autant, de nouvelles voix s’élèvent s’agissant des risques qu’occasionnerait ce sabordage pour l’environnement. Et notamment du côté de Greenpeace. Les sections africaines et japonaises de l’organisation tirent à leur tour la sonnette d’alarme.
"Le gouvernement mauricien a choisi la pire de toutes les options offertes. Le naufrage de ce navire mettrait en péril la biodiversité et contaminerait l'océan avec de grandes quantités de toxines de métaux lourds, menaçant également d'autres zones, notamment l'île de La Réunion", déplorent-elles.
"Cacher le problème ne le résoudra pas, défend Ayako Sekine, un des responsables de Greenpeace Japon. En coulant le navire, les compagnies Nagashiki Shipping et Mitsui O.S.K. adoptent une astuce typique de l'industrie pétrolière : enterrer leurs problèmes et s'attendre à ce que le monde passe à autre chose".
Si l’avant du bateau va être coulé, sa partie arrière est toujours pour l’heure immobilisée sur la barrière corallienne. Notre correspondant Yasine Mohabuth indique que l’assureur du Wakashio a déjà entrepris des démarches pour le retirer du récif.
Une société de conseil maritime spécialisée dans les projets de sauvetage et d’enlèvement d’épaves a été missionnée afin de lancer un appel d’offres international pour cette mission précise. Quant à l’huile de lubrification restante dans la partie arrière du navire, elle sera pompée ce vendredi. L’amélioration des conditions météorologiques devraient faciliter le travail.
Les opérations de remorquage entreprises depuis mercredi se sont poursuivies ce jeudi matin. L’avant du bateau a été conduit à une trentaine de kilomètres des côtes mauriciennes afin d’y être coulé à plus de 3 000 mètres de profondeur. Le bout d’épave est remorqué par le Boka Summit et le Boka Expedition.
"Le lieu de sabordage a déjà été validé mercredi soir suivant les recommandations du comité technique, confirme Yasine Mohabuth, notre correspondant dans l’île Sœur. Le lieu et les conditions du sabordage sont conformes à l’avis des experts français présents à Maurice selon le comité national de crise".
Les dirigeants mauriciens affirment donc qu’ils vont suivre à la lettre les recommandations des experts français.
Pour autant, de nouvelles voix s’élèvent s’agissant des risques qu’occasionnerait ce sabordage pour l’environnement. Et notamment du côté de Greenpeace. Les sections africaines et japonaises de l’organisation tirent à leur tour la sonnette d’alarme.
"Le gouvernement mauricien a choisi la pire de toutes les options offertes. Le naufrage de ce navire mettrait en péril la biodiversité et contaminerait l'océan avec de grandes quantités de toxines de métaux lourds, menaçant également d'autres zones, notamment l'île de La Réunion", déplorent-elles.
"Cacher le problème ne le résoudra pas, défend Ayako Sekine, un des responsables de Greenpeace Japon. En coulant le navire, les compagnies Nagashiki Shipping et Mitsui O.S.K. adoptent une astuce typique de l'industrie pétrolière : enterrer leurs problèmes et s'attendre à ce que le monde passe à autre chose".
Si l’avant du bateau va être coulé, sa partie arrière est toujours pour l’heure immobilisée sur la barrière corallienne. Notre correspondant Yasine Mohabuth indique que l’assureur du Wakashio a déjà entrepris des démarches pour le retirer du récif.
Une société de conseil maritime spécialisée dans les projets de sauvetage et d’enlèvement d’épaves a été missionnée afin de lancer un appel d’offres international pour cette mission précise. Quant à l’huile de lubrification restante dans la partie arrière du navire, elle sera pompée ce vendredi. L’amélioration des conditions météorologiques devraient faciliter le travail.