Les opérations de pompage de fuel se poursuivent depuis que le Wakashio s’est brisé en deux samedi après-midi sur le récif de Pointe d’Esny à Maurice. Sur BFM TV, le ministre Sébastien Lecornu a dit redouter l’arrivée de boulettes d’hydrocarbures sur les côtes réunionnaises.
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"Sur les plages réunionnaises, on redoute l’arrivée de boulettes". Ce matin, le ministre des Outre-Mer Sébastien Lecornu a fait cette déclaration inquiétante à nos confrères de BFM TV en marge de la cellule de crise organisée à la préfecture en préparation de son départ pour l’île Sœur où il doit se rendre sur le site du naufrage du Wakashio.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Le ministre a pris l'avion à la mi-journée pour l’île Maurice, après donc une demi-journée de travail à la Réunion. Dans l’île Sœur, les autorités sont toujours à pied d’œuvre depuis la terrible nouvelle tombée hier après-midi.
Le Wakashio s’est en effet brisé en deux parties. Les opérations de remorquage de la partie avant vers le large sont toujours en cours. Il s’agit d’une manœuvre délicate, confiait le commissaire de police Khemraj Servansing à nos confrères de la télévision mauricienne MBC. Celui-ci rajoute que "la partie arrière est toujours intacte sur le récif".
Regardez le reportage de la MBC :
L’officiel donne encore des précisions sur les manœuvres en cours : "Toute l’huile qui reste à bord du navire est dans cette partie arrière. Depuis ce matin, nous avons déjà pompé 40 m3 d’huile à l’aide des hélicoptères. Il nous reste la partie terrestre à faire : 50 m3".
Nos confrères du Mauricien rapportent quant à eux les propos du directeur mauricien des affaires maritimes Alain Donat. Celui-ci a déclaré que les deux parties du vraquier japonais étaient distants de 30 mètres ce matin.
Le site d’information du journal L’Express de Maurice indique pour sa part qu’une "petite fuite d'huile a à nouveau été notée, ce matin". Un scénario auquel les autorités mauriciennes s’étaient préparées. Des bouées ont en effet été placées préalablement pour contenir la marée noire. "Il s'agit des huiles qui se trouvent dans le moteur ou les grues. Il était impossible de les retirer", rapporte une source du média mauricien.
Dans la ville de Mahébourg, des manifestants se sont de nouveau réunis ce matin. Il s’agit de pêcheurs nous explique Rubben Pillay, militant écologiste interrogé ce midi en direct sur le plateau de Réunion La 1ère.
"Les pêcheurs manifestent car ils n’ont eu aucune nouvelle de ce qui va être fait pour eux, ils ont déjà été touchés par la crise sanitaire et touristique. Avec la nouvelle catastrophe du Wakashio, ils ne savent vraiment pas quoi faire", indique notre interlocuteur.
Regardez le reportage de Réunion La 1ère :
Wakashio : La Réunion touchée par des boulettes d'hydrocarbures ?
Le ministre a pris l'avion à la mi-journée pour l’île Maurice, après donc une demi-journée de travail à la Réunion. Dans l’île Sœur, les autorités sont toujours à pied d’œuvre depuis la terrible nouvelle tombée hier après-midi.
Marée noire à l’île Maurice : « sur les plages réunionnaises, on redoute l’arrivée de boulettes. » Le ministre @SebLecornu n’exclut pas une pollution de la Réunion ce matin sur @BFMTV
— Aurélie Casse (@AureCasse) August 16, 2020
Le Wakashio s’est en effet brisé en deux parties. Les opérations de remorquage de la partie avant vers le large sont toujours en cours. Il s’agit d’une manœuvre délicate, confiait le commissaire de police Khemraj Servansing à nos confrères de la télévision mauricienne MBC. Celui-ci rajoute que "la partie arrière est toujours intacte sur le récif".
Regardez le reportage de la MBC :
Situation Wakashio Maurice
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L’officiel donne encore des précisions sur les manœuvres en cours : "Toute l’huile qui reste à bord du navire est dans cette partie arrière. Depuis ce matin, nous avons déjà pompé 40 m3 d’huile à l’aide des hélicoptères. Il nous reste la partie terrestre à faire : 50 m3".
Nos confrères du Mauricien rapportent quant à eux les propos du directeur mauricien des affaires maritimes Alain Donat. Celui-ci a déclaré que les deux parties du vraquier japonais étaient distants de 30 mètres ce matin.
Le site d’information du journal L’Express de Maurice indique pour sa part qu’une "petite fuite d'huile a à nouveau été notée, ce matin". Un scénario auquel les autorités mauriciennes s’étaient préparées. Des bouées ont en effet été placées préalablement pour contenir la marée noire. "Il s'agit des huiles qui se trouvent dans le moteur ou les grues. Il était impossible de les retirer", rapporte une source du média mauricien.
Dans la ville de Mahébourg, des manifestants se sont de nouveau réunis ce matin. Il s’agit de pêcheurs nous explique Rubben Pillay, militant écologiste interrogé ce midi en direct sur le plateau de Réunion La 1ère.
"Les pêcheurs manifestent car ils n’ont eu aucune nouvelle de ce qui va être fait pour eux, ils ont déjà été touchés par la crise sanitaire et touristique. Avec la nouvelle catastrophe du Wakashio, ils ne savent vraiment pas quoi faire", indique notre interlocuteur.