Y aura-t-il des jouets sous les sapins réunionnais à Noël ?

Le secteur du jouet est chamboulé par la crise sanitaire. Il connaît notamment des difficultés d’approvisionnement mais la situation semble sous contrôle. A un peu plus de deux mois des fêtes de Noël, y’aura-t-il des jouets sous le sapin ?

Certains commerçants conseillent de commencer à faire ses achats dès maintenant. Cette année, la crise du fret maritime a quelque peu bousculé les lignes. A cette époque de l’année, les rayons croulent d’habitude sous les jouets en prévision de Noël.

Cette année, les étagères sont clairsemées. Les commerçants ont du mal à cacher les vides. Pour le moment, difficile de trouver des nouveautés, de l’avis des consommateurs. Beaucoup attendent la sortie des catalogues, et avec elle l’approvisionnement des rayons.

Regardez le reportage de Réunion la 1ère : 

Y aura-t-il des jouets sous les sapins réunionnais à Noël ? ©Réunion la 1ère

 

Des difficultés d’approvisionnement anticipées

La crise du fret a des répercutions dans les magasins de jouets. Les denrées essentielles et périssables étant prioritaires auprès des transitaires, les containers de jouets arrivent, mais ils ont du retard. Un retard anticipé par les commerçants.

" On est au courant de cette pénurie de marchandise depuis le mois de février, donc on a commencé les commandes des jouets de Noël depuis le mois de mars. On a pris les devants sur cette pénurie qui était déjà annoncée. " Eboa Lembe, responsable marketing communication

Eboa Lembe, responsable marketing communication

 

Les commerçants reconnaissent un réel problème d’approvisionnement et savent qu’ils ne sont pas à l’abri d’un retard de containers, mais assurent que la plupart des jouets seront là pour Noël. Certains ont déjà commencé à être stockés dans les entrepôts.

Les prix des jouets ne devraient pas flamber

Le coût de transport et des frais d’approche augmente du fait du contexte actuel. Malgré cela, les commerçants assurent faire le maximum pour ne pas le répercuter sur le prix des jouets. Sur les produits en provenance, il y a un surcoût, explique Eboa Lembe, mais il reste minime pour l’instant. Il a donc pu être absorbé.

Sur 2022, l’augmentation des prix pourra être plus perceptible pour le consommateur.