Sur l'appli mobile de la ville, plus de 6 000 personnes se sont prononcées et ont voté à 94 % contre l’interdiction des animations sur les rondavelles. Pour le maire Bruno Domen, ce score conforte sa politique culturelle et vise surtout à éteindre une polémique : celle qui l’oppose depuis un an au collectif "SOS DPM 974", qui de son côté, trouve les chiffres un peu staliniens.
Des résultats contestés par les défenseurs du domaine public maritime
Un sondage « bidon » doublé d’une tentative de "diabolisation".
L’association de défense du Domaine public maritime dénonce non seulement la méthode de consultation de la mairie de Saint-Leu mais aussi les intentions prêtées à ses militants
SOS DPM 974 assure ne pas être hostile aux concerts des rondavelles à condition que : le son ne soit pas amplifié, que la propreté des lieux soit respectée et que le stationnement ne soit pas anarchique.
Face aux nuisances, la mairie lance un appel au civisme
Ces nuisances la municipalité les reconnait comme en témoigne la seconde question du sondage où 96% des consultés Disent oui à plus de civisme aux alentours des rondavelles
De là, à considérer ces consultations comme un plébiscite démocratique, il n’y a qu’un pas, que franchit Bruno Domen. Pour le maire de St-Leu la population soutient la modernisation du front de mer entamé il y a un an avec la maison de la mer, la encore en dépit de l’opposition d’une poignée de militants de SOS DPM 974.
Saint-Leu veut davantage de rondavelles et un front de mer piéton
Prochaine étape dans cette dynamique : la réouverture de deux anciennes rondavelles et une expérimentation d’un front de mer entièrement livré aux piétons. La municipalité confirme avoir délivré des Autorisation d'Occupation Temporaire ( AOT) pour deux rondavelles (existantes mais non exploitées) situées entre le Four à chaux et la gauche de Saint-Leu. Quant à la piétonnisation du front de mer, ses modalités sont encore à définir et pourraient faire l'objet d'un nouveau sondage.