Souvenez-vous ils étaient près de 500 à manifester le 19 janvier dernier contre le projet de réforme à l'appel de 7 syndicats sur Saint-Pierre et près de 80 manifestants sur Miquelon. Quelques semaines plus tard, le 9 février, le nombre tombait à 350. Puis le 11 février, ils étaient 250 à battre la chaussée en cortège entre le square Joffre, le littoral, passage devant la grande surface puis retour au centre ville.
4 fois moins que le 19 janvier dernier
Cette fois-ci, pour ce mardi 7 mars annoncé et voulu comme un "mardi noir" par l'ensemble des organisations syndicales françaises, l'heure de mobilisation avait été décalée à 17h. Afin entre autres de permettre à celles et ceux qui ne s'étaient pas déclarés grévistes pour des raisons financières de venir quand même montrer leur opposition à la fixation du départ à la retraite à 64 ans, à la fin des régimes spéciaux...
Espoirs déçus pour les syndicats locaux : près de 150 personnes à peine cette fois-ci mobilisées. Et un "mardi noir" que les quelques flocons de neige tombant ont transformé en "mardi poudreux et blanc". Une sorte d'essoufflement qui interroge sur la démobilisation (ou résignation ?) de certains.
De quoi faire entrer en réflexion les syndicats locaux sur les suites à donner au mouvement et les meilleurs façons de remobiliser...
La manifestation a aussi été l'occasion pour le syndicat Force Ouvrière de rendre un hommage à son ancien leader emblématique Max Olaïsola, décédé le 24 février dernier.