L’Arcep propose un tarif unique

Alors que les abonnés téléphoniques des territoires d’Outremer paient plus cher le forfait qu’en métropole, l’autorité de régulation des télécoms (Arcep) a mis en consultation publique son projet d’encadrement tarifaire.
Dans ce projet, l’Arcep propose de retenir "un plafond de tarif de terminaison d’appel vocal mobile à un centime d’euro par minute" indique-t-elle sur son site internet. Ce forfait s’appliquerait dès le 1er janvier 2013 aux principaux opérateurs des zones Antilles-Guyane et Réunion-Mayotte.

La terminaison d’appel vocal mobile est le prix qu’un opérateur paie lorsque son abonné en appelle un autre d’un opérateur différent.

Lurel satisfait

Dans un communiqué publié samedi, Victorin Lurel s’est montré satisfait "des avancées très significative en matière de convergence de tarifs de téléphonie mobile entre l’Hexagone et les départements des outre-mer". Le prix des forfaits téléphoniques dans les territoires d’Outremer avait été l’un des principaux sujets de mécontentement pendant la grave crise sociale de 2009.

L’autorité de régulation a estimé que "ce niveau de tarif crée les conditions économiques d’un développement des offres d’abondance pour les communications mobiles ultramarines ainsi que pour les communications au départ de lignes fixes et à destination des mobiles, comme ce fut le cas en métropole".

Un écart qui ne serait plus que de 0,2 centime d’euro par minute par rapport aux terminaisons d’appel mobiles dans l’Hexagone. Cette réduction "devrait favoriser l’inclusion dans les forfaits métropolitains des appels vers les mobiles ultramarins" précise l’Arcep. Le projet sera notifié le 14 septembre par la Commission européenne et les autorités de régulation des autres pays de l’Union européenne. L’Arcep pourra ensuite "adopter sa décision définitive au cours de l’automne".