Tradition : la beauté de la crèche de l'église de Miquelon

Six mètres cinquante de haut, trois mètres cinquante de large. C'est la traditionnelle crèche de l'église de Miquelon. Une féerie de couleurs attend les fidèles pour la messe de Noël.

6 m 50 de haut, sur 3 m 50 de large. La crèche de Noël se dresse dans l’Eglise de Miquelon. Une immense montagne recouverte de neige artificielle et dans laquelle sont logés une douzaine de sapins et une quarantaine de personnages.

La 21 ème crèche de Claude

"Nous avons commencé la construction de la crèche il y a une quinzaine de jours", raconte Claude. "Au début, il y avait juste un échafaudage à monter. Puis, petit à petit, on a disposé des cailloux et du contre plaqué par-dessus avant de tout recouvrir de papier et de neige artificielle".

Le ruisseau de la crèche

Comme son père avant lui, Claude construit avec passion la crèche de l’Eglise de Miquelon depuis 21 ans. A ses côtés, Yannick met aussi la main à la pâte depuis 18 ans. "Plusieurs années de suite, nous avons installé un ruisseau dans la crèche. Cela mettait de la vie, c’était magnifique, se souvient-il. Malheureusement, pour la conservation des tableaux, il n’était pas préconisé de laisser une cuve d’eau, source d’humidité, dans l’Eglise". En plaçant les derniers personnages, Claude et Yannick imaginent déjà la crèche de l’année prochaine.

Les saynètes des enfants

"De toutes façons, tout les ans, elle est de plus en plus belle », s’émerveille Sœur Marie-Bernard. "L’espace dans lequel ils la construisent reste le même mais le décor est toujours différent". Cette année, les enfants de Miquelon ont préparé avec Sœur Marie-Bernard des saynètes pour la veillée de Noël. L’occasion de mettre en scène la crèche avec les plus jeunes. "Toutes ces lumières c’est magnifique", s’exclame Louanne, 11 ans. "Ça met du soleil dans nos cœurs, c’est formidable". Dans l’Eglise, de nombreuses guirlandes clignotent et illuminent la crèche et l’autel en attendant l’arrivée des Miquelonais pour célébrer ce soir la messe de Noël.

Reportage de Laura Philippon, Aldric Lahiton et Dusty Serignat. Texte Laura Philippon.