Les années passent, se ressemblent, mais le plaisir reste le même pour Jean-Guy Disnard. Chaque année, le Saint-Pierrais prépare sa propre terrine de lapin pour Noël. Et pour lui forcément, cuisiner est une activité qui se partage avec sa mère. Couper du gibier, le dépecer, aussi loin qu’il s’en souvienne, il l’a toujours vu cuisiner. “C’est elle qui faisait pratiquement tout à la maison. Elle a toujours bien cuisiné.”
Assis à table avec sa maman, et son fils, faire à manger prend donc une saveur supplémentaire. Surtout quand cette terrine est partagée depuis si longtemps. “C’est de ma famille. Cela fait 45 ans qu’elle existe. A force de regarder ma mère, je me suis perfectionné."
“Naviguer, c’est ma première passion. Ensuite, c’est la cuisine, ça me détend”
Même au-delà des fêtes, la cuisine est une activité qui prend beaucoup de place dans la vie de Jean-Guy Disnard : “Naviguer, c’est ma première passion. Ensuite, c’est la cuisine, ça me détend.” Et le capitaine du Jeune France prend cette tâche au sérieux. Produits frais, confection maison, il suit ce que lui a appris sa famille. "Mon oncles, ma tantes ont toujours fait cette terrine. J'ai toujours mangé des produits frais car mon père avait un jardin, il chassait et avait des casiers à homards."