Dans l'archipel, l'heure est à la digestion au lendemain des festins du 25 décembre. Dans ces moments de fêtes, c'est souvent le retour des traditionnels grands repas de famille interminables.
Autour de la table, certaines chaises sont vides. Celles des étudiants de l'archipel partis étudier au Canada ou en France hexagonale, et qui ne peuvent parfois pas rentrer pour les fêtes. Loin de leurs familles, ils s'arrangent malgré tout pour festoyer.
Des étudiants de Saint-Pierre-et-Miquelon dans un chalet des Pyrénnées
Dans une lointaine contrée du sud de la France, à Nohèdes précisément, une joyeuse bande de treize étudiants s'est retrouvée dans un chalet des Pyrénées. À une heure de voiture de Perpignan, ce groupe d'étudiants originaires de Saint-Pierre-et-Miquelon a fait le choix de passer les fêtes de fin d'année ensemble, loin de leur famille.
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Un choix parfois contraint par le coût que représente un aller-retour dans l'archipel. Zoé Lapaix est l'une des membres de la tribu et étudiante en licence humanité à l'université de Rennes. Lors de sa première année elle avait décidé de rejoindre sa famille pour Noël, mais le voyage était long et épuisant.
Alors cette année comme la précédente, elle et ses ami(e)s ont réservé un chalet dans les Pyrénées pour passer le réveillon et le 31 décembre. Forcément, à 4 500 kilomètres de Saint-Pierre, l'ambiance est bien différente.
Alors que certains se prélassent sous le soleil du sud de la France avec 20 degrés de température ressenti, d'autres étudiants de l'archipel sont sous le froid canadien, à Montréal pour la plupart.
C'est le cas de Maëlyss Koscielski Lucas, étudiante en première année d'études de cinéma dans la principale ville du Québec. C'est son tout premier Noël en dehors de Saint-Pierre-et-Miquelon.
Une nouvelle expérience qu'elle apprécie :