Coronavirus : à Saint-Pierre et Miquelon, le baccalauréat en contrôle continu soulage les lycéens

C’est un événement historique, il n’y aura pas d’épreuves du baccalauréat cette année, en raison de la crise du Covid-19. Une décision inédite et parfois déroutante pour les lycéens de l'archipel, mais qui soulage la plupart d'entre eux.
C'est un soulagement pour la majorité des lycéens et collégiens de Saint-Pierre et Miquelon. Le ministre de l’éducation Jean-Michel Blanquer a confirmé jeudi 2 avril que le baccalauréat et le brevet 2020 seront validés par le contrôle continu, sans le moindre oral, en raison de la crise du coronavirus.
 

L’annulation d'un rite de passage symbolique


Initialement prévues dès le mois de mai à Saint-Pierre et Miquelon et juin en métropole, les épreuves du baccalauréat sont annulées.
Les élèves de Terminale, inscrits au bac général, technologique ou professionnel, seront évalués sur la base des notes obtenues durant les trois trimestres, à l'exception de celles attribuées pendant la période de confinement. 

Un reportage d’Adrien Develay et Jérôme Anger.
 
©saintpierremiquelon


Entre soulagement et interrogations


Dans l’ensemble, les quelques lycéens de Saint-Pierre contactés par nos équipes, accueillent plutôt positivement, malgré quelques réserves, l’annonce de Jean-Michel Blanquer.
 

J’ai été soulagé car j’ai travaillé de la même façon toute l’année, je n’aurai donc pas de mauvaise surprise (…) mais je me dis un peu « tout ça pour ça » car j’avais entamé les révisions depuis janvier au moins. – Valmont, lycéen en Terminale générale ES


Jean-Pierre Tégon, chef du service de l'éducation nationale de Saint-Pierre et Miquelon, était l’invité de notre journal. Il a réagi aux annonces exceptionnelles de Jean-Michel Blanquer.
 

On s’attendait à ce que des mesures exceptionnelles soient prises (…) ce n’est pas une surprise totale - Jean-Pierre Tégon, chef du service de l'éducation nationale de Saint-Pierre et Miquelon

 
©saintpierremiquelon

Concernant les mentions, le ministre de l’éducation a précisé que comme pour un baccalauréat « normal », des jurys se réuniraient et attribueraient le cas échéant ces précieux sésames pour certaines formations supérieures.