La fin de l'état d'urgence sanitaire, la fin des quatorzaine pour les arrivants et l'annonce de nouveaux cas de Covid-19 a marqué un tournant à Saint-Pierre. Les habitants se protègent en achetant masques et solutions hydroalcooliques. Les mentalités semblent avoir évolué.
La vente des gels hydroalcooliques et des masques chirurgicaux ont atteint un record lundi 13 juillet. Après l'annonce de l'annulation des festivités du 14 juillet et d'un nouveau cas de Covid-19 sur l'archipel, les habitants semblent inquiets et prêts à adopter les gestes barrière.
À 15 heures, un peu plus d'un quart du stock de ces équipements de protection a été vendu dans la pharmacie du quartier des Graves.
Parmi les clients, certains en ont profité pour faire des achats groupés. Une dame sort avec quatre paquets de masques dans les bras : "Il y a ma maman, ma sœur et je travaille à la maison de retraite donc il faut être prudent. Il vaut mieux prévenir que guérir."
Le reportage de Marie-Paule Vidal et Charlotte Boniteau :
Dans l'officine privée du centre-ville, la vente de masques et de gels est aussi en hausse. Le pharmacien constate un changement de comportement. Joseph Dipito, pharmacien, raconte : "Les gens sont conscients des gestes barrière, même au niveau de la pharmacie il y a des distances. " Plusieurs résidents de l'archipel semblent avoir pris conscience de l'importance des gestes barrière. L'administration territoriale de santé s'en félicite.
Ces préconisations sont d'ailleurs obligatoires dans les centres médicaux, les transports en commun et les espaces rassemblant du public. Le port du masque est obligatoire dans ces lieux à partir de 11 ans.
16 000 masques vendus en une matinée
À 15 heures, un peu plus d'un quart du stock de ces équipements de protection a été vendu dans la pharmacie du quartier des Graves.
"On a compté un peu 16 000 masques vendus ce matin, après il ne faut pas s'inquiéter, on a beaucoup de stock donc il y en aura pour tout le monde. Il y a aussi des masques alternatifs, ce sont des masques à trois euros, lavables une trentaine de fois." - Marion Luccarini, pharmacienne
Parmi les clients, certains en ont profité pour faire des achats groupés. Une dame sort avec quatre paquets de masques dans les bras : "Il y a ma maman, ma sœur et je travaille à la maison de retraite donc il faut être prudent. Il vaut mieux prévenir que guérir."
Le reportage de Marie-Paule Vidal et Charlotte Boniteau :
Un changement de comportement
Dans l'officine privée du centre-ville, la vente de masques et de gels est aussi en hausse. Le pharmacien constate un changement de comportement. Joseph Dipito, pharmacien, raconte : "Les gens sont conscients des gestes barrière, même au niveau de la pharmacie il y a des distances. " Plusieurs résidents de l'archipel semblent avoir pris conscience de l'importance des gestes barrière. L'administration territoriale de santé s'en félicite.
"On recommande l'utilisation d'un masque dans les lieux confinés ou en présence de beaucoup de personnes avec lesquelles on ne pourrait pas garder une distanciation sociale suffisante, et l'achat de solution hydroalcoolique peut être nécessaire si on n'a pas accès à de l'eau et du savon. Il faut un lavage de mains régulier, tousser dans son coude, utiliser des mouchoirs à usage unique." - Damien Pognon, l'épidémiologiste de l'ATS
Ces préconisations sont d'ailleurs obligatoires dans les centres médicaux, les transports en commun et les espaces rassemblant du public. Le port du masque est obligatoire dans ces lieux à partir de 11 ans.