Course Jean Lebars : l'événement sportif et solidaire du weekend

La course Jean Lebars est la rescapée des événements annulés du week-end. Ce dimanche 6 septembre, Mathys Le Pauder et Fanny Da Silva se sont imposés sur les 5km autour de l'étang de Savoyard. L'association "Un souffle pour Antton" s'est associée à la Foulée des Îles pour récolter des fonds.
Sur la ligne de départ, toutes les précautions sont prises avec un marquage au sol pour placer les coureurs à un mètre de distance les uns des autres. Pour La foulée des îles, il était important que cette course se tienne, malgré le contexte sanitaire. 
 

"On a quand même décidé de maintenir, comme vous le voyez, ce n'est pas non plus un rassemblement de 200 personnes. Ce matin, on a mis un dispositif vraiment particulier en place pour les inscriptions, on avait tous nos masques, le gel était à disposition et il y avait des files bien distinctes." - Annick Lévêque, présidente de La foulée des îles 


Une course avec de beaux paysages 


Le soleil était au rendez-vous. Aline connaît bien le parcours : "Petite course mais pas facile. C'est rapide, ça monte, ça descend, il y a les galets, le sable. (...) Et le paysage est joli autour de l'étang." 


Solidarité avec Antton 


La course Jean Lebars est un classique de la fin de l'été. Cette année, elle est dédiée à Antton, un petit garçon atteint d'une maladie génétique. Un événement convivial et généreux : la Foulée des îles fera un don à l'association Un souffle pour Antton. 
 

"Pour nous, c'est important d'être solidaire, ce sont les valeurs du sport : la solidarité et l'entraide" - Claudio Autin, secrétaire de La foulée des îles

 

Record féminin 


19 minutes et 2 secondes après le départ, Mathys Le Pauder franchit le premier la ligne d'arrivée. "Cette année, je me suis entraîné. Je suis super content et très satisfait", se réjouit-il. Du côté des femmes, Fanny Da Silva s'impose avec un temps de 19'48" : avec ce temps, elle bat le record féminin de l'épreuve mais aussi son record personnel. 


Le reportage de Martine Briand et Clémentine Baude :
©saintpierremiquelon