La deuxième saison de pêche au homard a démarré le 15 octobre. Elle est ouverte uniquement aux professionnels, qui peuvent pêcher 35 tonnes de crustacés, soit un quota identique à l'an dernier.
"On en rejette à l'eau."
Sept armements sont concernés dans l'archipel, dont le Molipa. Pour l'instant, Yoann Busnot constate que les homards sont souvent trop petits pour être gardés. "On en rejette beaucoup à l'eau" déplore le pêcheur. Du côté du Cap Percé, c'est plutôt du côté de la météo qu'on regarde. "Il y a eu du vent ces derniers jours, donc les casiers ont bougé. Mais pour l'instant ça va, on n'a pas eu trop de mauvais temps" témoigne Gilles Poirier.
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La taille des homards capturés dans les casiers est effectivement inférieure à ceux pêchés au printemps et à l'été, constate Marie-Gabrielle Glidic, technicienne aquacole à l'Ifremer Saint-Pierre et Miquelon. "On ne peut pas expliquer pourquoi il y a plus de petits, mais la ressource est là : on se retrouve avec un rendement plus important qu'en début d'année. C'est positif pour les années suivantes."
"La ressource est présente"
"Depuis l'année dernière, il y a des mesures réalisées à bord des bateaux pour avoir un suivi sur la population de homards, avec les classes de taille, les prélèvements par casier et prise par unité d'effort, et pouvoir donner des indications aux pêcheurs" rappelle Marie-Gabrielle Glidic.
"Pour octobre 2024, on est sensiblement sur les mêmes résultats qu'octobre 2023. Donc ça montre que le stock est stable et que la ressource est présente."