À Saint-Pierre, Eliott s’entraînait trois fois par semaine. Du haut de son mètre 96, le jeune sportif s’adapte à son nouveau rythme depuis le mois d’août. "Le matin, j’ai une heure de basket, puis une heure de musculation. L’après-midi j’ai une à deux heures d’entraînement. Cela tous les jours mais aussi parfois le week-end", évoque Elliott.
Une vie rythmée par sa passion
Jouer, vivre et penser basket tous les jours, c’était son objectif en intégrant la Combine Academy aux États-Unis. Ce cursus sport-études est conçu pour former les champions de demain. Il est confronté à un peu de concurrence et de pression, dans un pays où de nombreux jeunes espèrent fouler les parquets de la NBA.
"Direct après les matchs, les coachs sont dans les vestiaires où ils nous font un bilan de l’équipe. Puis personnellement sur Instagram on a nos propres résultats : les rebonds, les points, les assistes et les blocks."
Eliott Mattheeuws, basketteur
Impliqué dans ses progrès, Eliott, a dû se battre pour apprendre une nouvelle langue. Partir loin de sa famille à 16 ans et arriver dans un nouvel environnement avec la barrière de la langue n’est pas si facile à un son âge.
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Le jeune athlète espère intégrer dans deux ans une université américaine. Un parcours difficile à imaginer il y a encore deux ans, lorsqu’il découvrait tout juste ce sport dans l’archipel.
Matthias Raynaud l'a joint par téléphone, reportage.