La future distillerie, située dans un ancien quartier de la prohibition de Saint-Pierre, n'est pas encore terminée mais les premiers assemblages ont bien débuté.
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En charge de ces assemblages, un homme : Thierry Levard. Pendant sept mois, ce Saint-Pierrais d'adoption s'est formé autour de Cognac, en Charente.
Belle robe, belle couleur... Ça sent déjà très bon.
Aujourd'hui, il veille au vieillissement du produit. Pour obtenir un bon whisky, il est nécessaire d'attendre plusieurs années avant de pouvoir le mettre en vente.
Les sept premiers mois de vieillissement
Trois ans sont utiles pour obtenir l'appellation whisky. À ce stade, les premiers assemblages de Thierry Levard ont seulement sept mois. Comme l'équipe souhaite produire un alcool premium, de luxe, il va falloir encore patienter.
En attendant, une nouvelle bière locale pourrait être produite, puisqu'elle est indispensable à la création d'un whisky.
Un marché en plein essor
Yannick Mahé et Thierry Levard sont les initiateurs du projet. Selon leur constat, le marché international du whisky est en plein essor.
La demande semble s'affirmer, malgré la crise, sur des produits de qualité.
Leur futur produit doit se positionner rapidement. Ils sont confiants, malgré le retard conséquent qu'ils ont pris. L'étiquette Saint-Pierre et Miquelon fera la différence, selon eux.
Le reportage de Marie Paturel et Aldric Lahiton :