Un décret propose de modifier les périodes de chasse à Saint-Pierre et Miquelon

Actuellement soumis à consultation, un décret propose de modifier les périodes de chasses de plusieurs espèces. Simple mise en conformité pour la Fédération des chasseurs, le projet ne manque pas de faire réagir localement.

La proposition de décret, qui fait actuellement l'objet d'une consultation publique suscite des commentaires très tranchés. 
Le ministère de la Transition écologique et solidaire y propose de modifier les dates d'ouverture et de fermeture de la chasse pour plusieurs espèces à Saint-Pierre et Miquelon. 

  • cerf de Virginie  : du 3ème samedi d’août au 2ème dimanche de décembre au lieu du 6 au 30 octobre actuellement

  • lièvre variable : du 3ème samedi d’août au dernier dimanche de février au lieu du 27 octobre au 31 janvier actuellement

  • lièvre arctique : du 3ème samedi d’août au dernier dimanche de février au lieu du 31 août au 31 mars actuellement

Seule la période de chasse au faisan se trouverait réduite.

 

Un danger pour les promeneurs


Sur cette consultation publique, on recense déjà bon nombre de commentaires hostiles à cette proposition. La plupart des participants craignent pour la sécurité des promeneurs et des cueilleurs pendant l'été et au début de l'automne.  
 

" Toute personne qui voudra monter à la montagne devra se munir d’un beau petit gilet orange afin d’être visible et d’éviter toute balle perdue ! "

Un participant à la consultation publique


Une simple mise en conformité


Pourtant, selon la Fédération des chasseurs de Saint-Pierre et Miquelon, il n’est pas question de modifier le calendrier actuel.
Il s’agit seulement selon les personnes contactées d’une extension des dates de possibilité d’ouverture.

En clair, ce décret demandé par la Fédération elle-même permet simplement de mettre en conformité des pratiques existantes et de pouvoir ouvrir la chasse au cerf fin septembre par exemple si nécessaire. Malgré ce décret, il faudra toujours un arrêté préfectoral pour ouvrir la chasse localement.

La consultation publique se poursuit jusqu’au 21 août. Elle donnera lieu à une synthèse qui permettra ensuite d’aboutir à une décision. 

Les explications d'Émilie Boulenger :
©SPM la 1ère