Situé entre l'anse à l'allumette et l'anse à Ravenel, cette piste d'atterrissage que nous utilisons aujourd'hui s'étend où se trouvait auparavant l'étang du Cap Noir. Il y eût plusieurs opposants à ce projet, considérant qu'il abîmerait une partie de l'île de Saint-Pierre. Mais les travaux ont quand-même eu lieu.
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C'est en février 1994 que l'accord est signé entre les parties, démarrant le début d'un chantier d'envergure représentant presque deux-cent millions de francs, du jamais vu pour l'archipel à cette époque. Prévu durer environ deux ans, les travaux s'amorçent durant l'été de cette même année. Ils impliqueront plusieurs dizaines d'hommes et de nombreux engins.
Une piste imaginée pour accueillir des liaisons transatlantiques
Mesurant 1800 mètres de long, soit plus de six-cents mètres de plus que l'ancienne, la nouvelle piste est imaginée pour accueillir non seulement les avions de la compagnie locale Air St-Pierre, mais a pour objectif de développer les vols longs courriers voire transatlantiques. En 1999, un avion de la compagnie Iceland Air se pose sur le tarmac pour un vol promotionnel. Plusieurs liaisons ont ainsi eu lieu entre Saint-Pierre et Reykjavik mais il faudra attendre le 2 juillet 2018 pour voir le premier vol commercial direct en provenance de Paris se poser dans l'archipel.
Histoire d'en parler, la chronique présentée par Albin Girardin dans l'émission Ça vaut le détour: