Chaque année, les pêcheurs de Saint-Pierre et Miquelon vont livrer leur cargaison de crabe des neiges au Canada. Si le prix du crustacé a plus que doublé en 2021, ils doivent en permanence s'adapter pour préserver une ressource essentielle à leur activité. Nous avons embarqué à leurs côtés
C'est un crustacé essentiel pour les pêcheurs de Saint-Pierre et Miquelon dans l'Atlantique nord. Il se vend 10 € le kilo en ce moment sur le marché canadien où ces derniers vont livrer la grande majorité de leur cargaison par manque d'unité de transformation localement.
Cette année, dix armements se partagent un quota de 350 tonnes attribué par les autorités de cet archipel français situé à une vingtaine de kilomètres de l'île de Terre-Neuve.
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Pour en savoir plus sur le quotidien de ces marins, nous avons embarqué à bord du Marcel Angie III, le longliner du capitaine Stéphane Poirier-Cusick.
Comme tous les autres patrons pêcheurs de Saint-Pierre et Miquelon, il part relever ses casiers dans une zone où le crustacé vit par 130 mètres de profondeur.
La vie au grand large réserve toujours des surprises aux équipages qui doivent composer avec la météo et les imprévus.
Si le rythme est soutenu à bord avec de 12 à 14h de travail quotidien, les marins se disent tous satisfaits de pouvoir vivre au grand air avec un sentiment de liberté.
À bord, il règne une véritable solidarité. Malgré la fatigue, l'équipage se serre les coudes et partage des moments de convivialité.
Pour aller plus loin, retrouvez ci-dessous les deux épisodes du feuilleton réalisé par Mathias Raynaud, Adrien Develay, Julie Cormier et Frédéric Olaïzola