Inscription du droit à l'IVG dans la Constitution : Quel accompagnement à Saint-Pierre et Miquelon ?

Le service de gynécologie du centre hospitalier François Dunan supervise les IVG à Saint-Pierre.
L'Assemblée nationale s'est montrée favorable au principe d'inscription de l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution. Un acte médical légalisé depuis 1975. Comment s'applique-t-il aujourd'hui dans l'archipel ? Réponse avec une sage-femme.

Dans la nuit du mercredi 24 au jeudi 25 janvier 2023, à l'Assemblée nationale, un premier pas pour faire entrer l'interruption volontaire de grossesse dans la Constitution.

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99 députés se sont prononcés en faveur de l'inscription de l'IVG dans le texte fondateur de 1958. L'élu du groupe LIOT de l'archipel, Stéphane Lenormand, n'était pas présent hier soir dans l'hémicyle mais soutient le projet.

C'est une étape importante, il faut protéger cette liberté fondamentale.

Stéphane Lenormand, député de Saint-Pierre et Miquelon (LIOT)

"Liberté garantie" 

Les députés ont adopté un nouveau terme, celui de "liberté garantie" pour les femmes d'avoir accès à l'IVG. Une nuance apportée au texte intial de La France insoumise qui voulait inscrire un "droit à l'IVG" dans la Constitution fin 2022. 

Mardi 30 janvier, cette notion sera soumise à un vote solennel des députés. Puis, elle passera entre les mains du Sénat. Un vote qui s'annonce plus incertain, la droite sénatoriale semble peu encline à adopter ce terme de "liberté garantie."

Quel suivi dans l'archipel ?

Le recours à l'IVG est autorisé depuis la loi Veil de 1975. Depuis des suivis avec des professionnels de santé sont mis en place pour aider les femmes dans ce parcours. Ici dans l'archipel, comment cela se traduit ? Quel accompagnement pour avorter ?

Eléments de réponse avec une sage-femme qu'ont rencontrée Anaïs Bocher et Aldric Lahiton. 

©saintpierreetmiquelon