Il faut remonter à la fin des années 1800 pour voir à quoi ressemblait l'anse à Pierre d'antan, à l'époque où l'on y trouvait encore des cabanes. Ce petit village permettait aux marins faisant la petite pêche côtière de se rendre sur zone bien plus rapidement que s'ils partaient du port de Saint-Pierre. Il faut dire qu'en 1893, on pêche encore en doris.
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Plus tard, l'arrivée du moteur va tout changer. Plus besoin pour les hommes de s'installer près des zones de pêche. De ce fait, à peine quelques dizaines d'années plus tard, la quasi totalité des cabanes de pêcheurs ont disparues, ne laissant à l'anse à Pierre que des ruines comme vestiges de ce passé marin.
L'anse à Dinan, également connue des promeneurs de l'archipel et se trouvant juste au Nord de l'Anse à Pierre, est l'endroit qui a vu le premier câble télégraphique arriver depuis Brest en 1867 sur le navire Chiltern. Un an plus tard, c'est au tour du câble transatlantique de faire son arrivée à l'anse à Pierre.
Les messages, au début traités sur place grâce à une maison construite pour l'occasion, seront finalement acheminés vers un bâtiment du centre-ville. À l'heure où un appel se passe désormais en quelques secondes, il est toujours possible aujourd'hui d'apercevoir des morceaux de ces câbles, lors de nos balades à pieds dans les sentiers de l'Anse à Pierre. Comme en souvenirs d'un temps où les communications étaient plus rares et difficiles.
Histoire d'en parler, la chronique présentée par Albin Girardin à retrouver chaque jeudi dans l'émission Ça vaut le détour: