Qu'est-ce que l'autoconstruction ? Représente-t-elle un patrimoine pour le territoire ? Quels rôles pourrait-elle jouer dans l'avenir du village ? Ce sont autant de questions qui ont résonné ce jeudi à Miquelon.
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J'avais envie de découvrir ce qui se cachait derrière ce mot
Suzie Boissel, habitante de Miquelon-Langlade
Un moment de présentation mais aussi d'échanges, puisque le jeune architecte miquelonnais Quentin Lucas lance un travail participatif avec la communauté locale autour de la place de l'autoconstruction à Miquelon-Langlade. Son travail s'inscrit dans le prolongement de son mémoire de fin d'études. Il s'était alors intéressé à un éventuel déplacement du village pour répondre au risque de la montée des eaux.
Parallèlement, les réflexions autour de l'aménagement du futur village de Miquelon se poursuivent. Une quinzaine de parcelles a été identifiée, des ménages dits pionniers se sont manifestés et une nouvelle résidence se tenait cette semaine. Trois spécialistes (un architecte, une artiste et une géoscénographe) étaient sur place pour rencontrer la population locale, afin d'identifier et connaître les besoins des habitants.