Plus d'une centaine de sympathisants et de personnels de santé étaient réunis ce dimanche devant la préfecture de Saint-Pierre. Des non vaccinés contre la Covid-19, mais également des personnes vaccinées se déclarant solidaires. Les manifestants sont restés pacifiques, mais ont souhaité délivrer un message ferme : ils demandent la levée de l'obligation vaccinale des soignants qui s'imposera dans l'archipel à partir du 15 octobre prochain. Cette obligation vaccinale est déjà en vigueur depuis le 15 septembre dernier pour les soignants de l'Hexagone.
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Après une première manifestation le mercredi 6 octobre dernier, ce dimanche la mobilisation contre l'obligation vaccinale des personnels de santé a pris de l'ampleur. Un mouvement soutenu par des dizaines de personnes solidaires des familles qui se disent inquiètes de perdre leur emploi.
En milieu d'après-midi, les manifestants se sont rendus à la résidence préfectorale (domicile privé du préfet) avec à l'appui de slogans et de beaucoup de bruit. Ils se sont vus refuser l'accès.
Aux alentours de 19 heures 30, une délégation a finalement été autorisée à rencontrer Christian Pouget, mais dans les locaux de la préfecture de Saint-Pierre et Miquelon.
A l'issue cette réunion, la délégation a fait part aux manifestants de la décision du préfet : "une fin de non-recevoir" selon elle. "Il n'y aura pas de système dérogatoire, ni aucune autre dérogation pour retarder ou annuler l'obligation de vaccination du personnel de santé dans l'archipel".
Une déception pour les manifestants qui ont exprimé leur mécontentement pendant environ quatre heures.
Retour sur cette mobilisation avec Martine Briand et Aldrich Lahiton.