A 24 ans, Erika lance sa collection pour les petites et les jeunes filles de l’archipel. Des robes, des jupes, des sacs à main ou encore des foulards qu'elle vend sous la marque qu'elle a fondée: "Chéri’K Créations". Mais, à terme, elle rêve de se consacrer à la maroquinerie. Portrait.
C'est une petite entreprise 100% saint-pierraise. Depuis 2 mois, Erika vend ses créations : des vêtements et des accessoires pour les filles âgées de 2 à 18 ans. Installée dans la pépinière d'entreprises de la CACIMA, la jeune Saint-Pierraise s'attèle, ces jours-ci, à finir sa collection printemps-été.
Par le biais de la Chambre d'Agriculture, de Commerce, d'Industrie, des Métiers et de l'Artisanat, elle loue, à un prix intéressant, l'atelier où elle confectionne ses produits. Une salle spatieuse qui lui sert également de boutique, en attendant d'investir d'autres points de vente, peut-être dès la rentrée prochaine.
A 15 ans, c'est décidé, Erika sera, elle aussi, couturière. Direction Toulouse où elle passe un bac pro "mode". Elle apprend alors à apprivoiser les tissus, les matières. Mais après un nouveau stage chez une maroquinière de la ville rose, la Saint-Pierraise décide de prolonger ses études d'un an pour apprendre le travail du cuir.
Un sacré coup de pouce pour le projet d'Erika. Car monter son entreprise à 24 ans, "c'est un gros parcours, assez long, avec plein d'embûches. Il faut savoir s'entourer des bonnes personnes", explique la Saint-Pierraise. "J'y arrive à force de travail, d'attente et grâce à la Cacima." Pour un apperçu de ces créations, cliquer ici.
Regardez le reportage d'Angélique Le Bouter et Yannick Télétchéa :
Par le biais de la Chambre d'Agriculture, de Commerce, d'Industrie, des Métiers et de l'Artisanat, elle loue, à un prix intéressant, l'atelier où elle confectionne ses produits. Une salle spatieuse qui lui sert également de boutique, en attendant d'investir d'autres points de vente, peut-être dès la rentrée prochaine.
L'amour du métier
Tout a commencé par un banal stage en classe de 3è. Pour Erika, c’était chez une couturière de l'archipel. "Elle m’a tout appris", se remémore la jeune femme. "Marie-José m’a vraiment donné l’amour de ce métier par tout ce qu’elle m’a transmis, par son savoir-faire, par l’amour qu’elle-même porte au métier."A 15 ans, c'est décidé, Erika sera, elle aussi, couturière. Direction Toulouse où elle passe un bac pro "mode". Elle apprend alors à apprivoiser les tissus, les matières. Mais après un nouveau stage chez une maroquinière de la ville rose, la Saint-Pierraise décide de prolonger ses études d'un an pour apprendre le travail du cuir.
L'aide indispensable de la CACIMA
A 24 ans, Erika souhaite se consacrer à la maroquinerie. Mais il n'y a pas sur l'archipel les machines nécessaires pour travailler le cuir et permettre des finitions de qualité. Et la jeune Saint-Pierraise ne peut pas investir les 20 000 euros nécessaires. La CACIMA pourrait donc acheter le matériel pour les professionnels de l'archipel.Un sacré coup de pouce pour le projet d'Erika. Car monter son entreprise à 24 ans, "c'est un gros parcours, assez long, avec plein d'embûches. Il faut savoir s'entourer des bonnes personnes", explique la Saint-Pierraise. "J'y arrive à force de travail, d'attente et grâce à la Cacima." Pour un apperçu de ces créations, cliquer ici.
Regardez le reportage d'Angélique Le Bouter et Yannick Télétchéa :