Une plateforme de recherche doit voir le jour à Saint-Pierre et Miquelon. Lors de la deuxième réunion du comité de pilotage, les partenaires ont fait part de leur engouement pour ce projet. Il permettra la transmission et le partage des recherches scientifiques du socio-écosystème de l'archipel.
De nombreux partenaires étaient présents lors de la deuxième réunion du comité de pilotage de la plateforme scientifique ce vendredi 30 octobre. Missionnée par l'État, Mylène Tesson, préfiguratrice de cette plateforme, a présenté les ambitions et la stratégie scientifique de ce projet.
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Une présentation qui a suscité un réel intérêt chez les participants, qu'il s'agisse de l'Ifremer, l'Office français de la biodiversité (OFB) ou l'Éducation nationale. Cette plateforme scientifique vise à améliorer les connaissances sur les écosystèmes et sociétés subarctiques, positionner l'archipel comme un centre pour les sciences du monde subarctique et favoriser le développement local lié aux retombées de ces recherches.
L'Ifremer aussi insiste sur la nécessité de la recherche et de la démarche scientifique puisque le milieu reste très peu étudié localement. Herlé Goraguer, délégué Ifremer à Saint-Pierre-et-Miquelon, estime que cet outil futur est indispensable.
Pour l'Éducation nationale, ce projet est une opportunité évidente dans l'enseignement des sciences. La venue de scientifiques pourrait permettre un partenariat éducatif afin de bâtir des passerelles entre chercheurs et enseignants. Expliquer leurs travaux, présenter leurs métiers permettrait de susciter un intérêt pour la recherche scientifique et potentiellement de créer des vocations chez les scolaires.
À lire aussi : Comment protéger la forêt boréale de Saint-Pierre et Miquelon ?
L'Office français de la biodiversité est, quant à lui, sollicité pour la gouvernance de cet organisme. Bruno Letournel, inspecteur de l'environnement, insiste sur les connaissances que pourrait apporter un tel projet. Il met aussi en avant l'importance des futurs travaux scientifiques dans la prise de décisions sociétales pour l'avenir de l'archipel.
Le projet de la plateforme de recherche interdisciplinaire et internationale sur les écosystèmes et sociétés subarctiques, piloté par l'État, la Cacima, Ifremer et l'université de Bretagne occidentale a mis en place un site internet regroupant toutes les études et travaux scientifiques déjà réalisés sur le territoire. Les questions de la gouvernance, de la forme juridique et du financement doivent être définies dans les prochains mois.
Quinze scientifiques ont déjà répondu favorablement à l'élaboration de diverses missions sur les habitats et écosystèmes marins ou la connaissance et l'évolution de la forêt boréale, faune et flore associées. Les besoins logistiques nécessaires sont en cours d'élaboration. La plateforme de recherche veillera les différents appels à projets et mettra en relation les gestionnaires et les scientifiques.
Le reportage de Claudio Arthur et Aldric Lahiton.
À lire aussi : Une future plateforme de recherche pour regrouper les données scientifiques de l'archipel
Une présentation qui a suscité un réel intérêt chez les participants, qu'il s'agisse de l'Ifremer, l'Office français de la biodiversité (OFB) ou l'Éducation nationale. Cette plateforme scientifique vise à améliorer les connaissances sur les écosystèmes et sociétés subarctiques, positionner l'archipel comme un centre pour les sciences du monde subarctique et favoriser le développement local lié aux retombées de ces recherches.
"On voit l'engouement que ça génère sur place... On a besoin d'accroître les connaissances..."
L'Ifremer aussi insiste sur la nécessité de la recherche et de la démarche scientifique puisque le milieu reste très peu étudié localement. Herlé Goraguer, délégué Ifremer à Saint-Pierre-et-Miquelon, estime que cet outil futur est indispensable.
Susciter des vocations chez les jeunes
Pour l'Éducation nationale, ce projet est une opportunité évidente dans l'enseignement des sciences. La venue de scientifiques pourrait permettre un partenariat éducatif afin de bâtir des passerelles entre chercheurs et enseignants. Expliquer leurs travaux, présenter leurs métiers permettrait de susciter un intérêt pour la recherche scientifique et potentiellement de créer des vocations chez les scolaires.
À lire aussi : Comment protéger la forêt boréale de Saint-Pierre et Miquelon ?
L'Office français de la biodiversité est, quant à lui, sollicité pour la gouvernance de cet organisme. Bruno Letournel, inspecteur de l'environnement, insiste sur les connaissances que pourrait apporter un tel projet. Il met aussi en avant l'importance des futurs travaux scientifiques dans la prise de décisions sociétales pour l'avenir de l'archipel.
Partager les recherches et les études
Le projet de la plateforme de recherche interdisciplinaire et internationale sur les écosystèmes et sociétés subarctiques, piloté par l'État, la Cacima, Ifremer et l'université de Bretagne occidentale a mis en place un site internet regroupant toutes les études et travaux scientifiques déjà réalisés sur le territoire. Les questions de la gouvernance, de la forme juridique et du financement doivent être définies dans les prochains mois.
Quinze scientifiques ont déjà répondu favorablement à l'élaboration de diverses missions sur les habitats et écosystèmes marins ou la connaissance et l'évolution de la forêt boréale, faune et flore associées. Les besoins logistiques nécessaires sont en cours d'élaboration. La plateforme de recherche veillera les différents appels à projets et mettra en relation les gestionnaires et les scientifiques.
Le reportage de Claudio Arthur et Aldric Lahiton.