Le DriX, piloté depuis la terre ferme, sillonne de nouveau les eaux à la recherche du Ravenel

C'est piloté à distance que le DriX recherche l'épave du Ravenel.
La nouvelle campagne de recherche du chalutier Ravenel a repris depuis le 16 juillet 2022, à Saint-Pierre et Miquelon. Le drone maritime a été remis à l'eau, seul, pour tenter de retrouver l'épave du ravenel disparu en 1962 avec 15 personnes à son bord.

Depuis samedi 16 juillet, la campagne de recherches 2022 du chalutier Ravenel est lancée.

Cette année, la zone de recherches établie fait un peu plus de 256 km2. Elle se situe dans le Sud-Sud Ouest de Saint-Pierre. Une zone qui sera, comme les précédentes années, balayée par le DriX, le drone maritime de la société iXblue.

À lire aussi : Disparition du Ravenel : retour sur une tragédie de l'histoire maritime à Saint-Pierre et Miquelon

Et cette saison, le drone est piloté grâce à des appareils hautes technologiques depuis la terre ferme, et ce, 24/24 heures par les ingénieurs de la société à laquelle il appartient. Le DriX transmet alors des données en temps réel.

Une experte, grâce à des caméras de contrôle, suit les opérations de son bureau. Laéticia Vicinati est chef de mission sur l'opération Ravenel. Elle est aussi ingénieure du DriX. C'est sur des écrans qu'elle peut suivre l'évolution du drone : ce qu'il voit au fond de l'eau avec un sondeur haute résolution. Des données enregistrées sur un ordinateur d'acquisition. 

Quand on est suffisamment loin de la côte, on peut opérer le DriX depuis la terre en utilisant une connexion 4G ou satellite. Et quand on est en connexion 4G, comme actuellement, on arrive à avoir accès à toutes les fonctionnalités du bateau.

Laetitia Vicinati, chef de mission sur l'opération Ravenel et ingénieure du DriX

En un peu plus de 48 heures, le DriX aura balayé la zone de recherche sur 40 km2. Une zone qui se situe dans le Sud de Saint-Pierre. 

Après une opération de maintenance, il reprendra ses recherches samedi 23 juillet.

Cartographie de la zone de recherche en 2022.

Des recherches qui permettent à Estelle Cambray de suivre un stage chez iXblue et de voir comment sont réalisées les recherches de l'épave du Ravenel.

C'est impressionnant de voir toutes les technologies qui sont mises en place pour pouvoir faire de telles recherches.

Estelle Cambray, stagiaire à iXblue

Pour cette étudiante à l' Institut national des sciences et technologies de la mer à Cherbourg, c'était une opportunité pour en savoir plus sur la disparition du chalutier en 1962. 

Voyez ce reportage complet signé Claire Arrossaména et Jérome Anger.