Depuis ce mardi 17 janvier, l'intégralité des salariés des agences bancaires de la CEPAC (Caisse d'Épargne Provence-Alpes-Côte d'Azur) sont en grève à Saint-Pierre et à Miquelon. Le mouvement est aussi suivi aux Antilles, à La Réunion, en Corse et à Marseille, au siège de l'entreprise.
En métropole, des négociations sont en cours entre les syndicats et la direction. Les revendications portent sur une meilleure redistribution des profits au sein de l'entreprise. Au niveau local, des banderoles et des pancartes ont été installées.
2,8% d'augmentation de salaire annoncée, ce n'est pas assez
Le dernier mouvement d'ampleur des salariés remonte à mars 2017, ils dénonçaient alors leurs conditions de travail après le rachat de l'entreprise.
Pour cette nouvelle mobilisation, les syndicats souhaitent une meilleure redistribution des profits.
Car, pour la deuxième année consécutive, l'organisme bancaire se porte bien, en témoigne des records de bénéfices générés : plus de 200 millions d'euros. L'inflation galopante de ces derniers mois est la deuxième raison de cette mobilisation. Plus de 12% en un an, entre septembre 2021 et septembre 2022.
Les syndicats sont donc vigilants sur deux volets : une meilleure répartition des gains et l'augmentation de la prime de partage de la valeur. Au niveau de l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon, les grévistes se disent très concernés par ce mouvement et solidaires.
Par ailleurs, une augmentation des salaires à l'embauche est souhaitée pour attirer des jeunes, afin qu'ils restent plus facilement sur le territoire.